Monde
Poutine a admis que les pays d'ex-URSS seraient inquiets de la situation entre l'Ukraine et la Russie.
Le président russe Vladimir Poutine a reconnu ce vendredi 14 octobre 2022 que les pays d'ex-URSS étaient "préoccupés" par le conflit en Ukraine, après avoir échangé avec leurs dirigeants lors d'un sommet des anciennes républiques soviétiques au Kazakhstan.
"Bien sûr, les partenaires sont intéressés, mais aussi préoccupés par l'avenir des relations entre la Russie et l'Ukraine", a-t-il admis lors d'une conférence de presse. "Mais cela n'affecte en rien le caractère, la qualité et la profondeur des relations de la Russie avec ces pays", a-t-il affirmé.
Pas d'élargissement de la mobilisation
Vladimir Poutine a assuré ne pas prévoir d'élargir la mobilisation "partielle" qu'il a annoncé il y a trois semaines pour le conflit en Ukraine, annonçant que 222.000 hommes avaient été recrutés jusqu'à présent.
"Rien d'autre n'est prévu. Aucune proposition n'a été reçue du ministère de la Défense et je n'en vois pas la nécessité dans un avenir prévisible", a déclaré M. Poutine lors d'une conférence de presse, ajoutant prévoir la fin de la mobilisation "dans deux semaines" et admettant que celle-ci avait connu des ratés.
Pas de nouvelles frappes "massives" prévues
Le président russe a affirmé ne pas prévoir de nouvelles frappes "massives" en Ukraine, après celles du début de semaine lancées en représailles de la destruction partielle du pont de Crimée qu'il impute à Kiev.
"Dans l'immédiat, il n'y a pas la nécessité de frappes massives. Actuellement, il y a d'autres objectifs. Pour l'instant. Après on verra", a-t-il déclaré, assurant qu'il n'avait pas pour but "de détruire l'Ukraine".
Des pourparlers avec Biden superflus
Vladimir Poutine a aussi indiqué vendredi ne pas voir l'intérêt de pourparlers avec son homologue américain Joe Biden, même dans le cadre du sommet du G20.
"Je n'en vois pas la nécessité, il n'y a pas de plateforme de négociations actuellement", a-t-il dit, avant d'ajouter qu'il n'avait pas encore décidé s'il se rendrait au sommet prévu en novembre à Bali en Indonésie.
"Tout comme il faut"
Vladimir Poutine a notamment assuré vendredi faire "tout comme il faut" en Ukraine après bientôt huit mois de combats et au moment où les forces russes ont essuyé de nombreux revers.
"Ce n'est pas agréable ce qui se passe maintenant, mais (si la Russie n'avait pas attaqué l'Ukraine le 24 février), on aurait été dans la même situation un peu plus tard, juste les conditions auraient été plus mauvaises pour nous. Donc, nous faisons tout comme il faut" a-t-il déclaré à la presse.
Clore le couloir céréalier
Le président russe Vladimir Poutine a menacé de démanteler l'accord qui a permis à l'Ukraine d'expédier une partie de sa récolte de céréales à partir des ports de la mer Noire, malgré l'invasion continue de la Russie. Ce pourrait alors être une mesure de représailles à l'attaque du week-end dernier contre le pont de Crimée. M. Poutine a expliqué que les services de renseignement russes disposaient d'informations selon lesquelles les explosifs utilisés sur le pont - qui relie la Russie à la péninsule de Crimée, un territoire ukrainien que la Russie a annexé en 2014 - avaient été expédiés par voie maritime depuis Odessa.
"S'il s'avère que le couloir humanitaire pour les expéditions de céréales a été utilisé à cette fin, alors nous le fermerons", a-t-il menacé, tout en précisant qu'il n'y a pas encore de preuve de son allégation.
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