Politique
"Aujourd'hui, on parle de traîtrise justement parce que de manière permanente, on a voulu infiltrer des gens qui, lorsque le mot d'ordre est donné, perturbent tous les plans. L'idée aujourd'hui est que le M23 se retire des positions occupées jusqu'à une délimitation qui avait été faite avant d'être réintégré dans le processus de Nairobi comme tous les groupes armés", explique le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Lors d'un échange avec la presse dans le cadre de la redevabilité, il rappelle que ce mouvement terroriste ''avait été exclu de ce processus parce qu'il avait recouru aux armes. Nous avons convenu d'un agenda avec les Chefs d'État dans le cadre de l'EAC où il y avait ce volet politique dans lequel nous travaillons, mais également le volet militaire. Tous les Chefs d'État de la région avaient convenu que plus personne ne touche aux armes, sinon il y aura la force".
Il rappelle en outre que ''les groupes armés dont on parle n'ont pas commencé à exister après l'avènement du président de la République. Ils existent depuis 15 voire 20 ans. Aujourd'hui, il y a une volonté d'y mettre un terme. Et dans ces groupes armés, il y a notamment le M23".
Et de poursuivre : ''lorsqu'on a commencé le processus de Nairobi, il y avait dans le lot des groupes armés qui étaient tous déjà à la même enseigne, concernés par les discussions, le M23. Après, il y a eu reprise des hostilités. C'est ce qui a paralysé tout le processus parce que lorsqu'il y a crépitement des armes, pour nous, la concentration principale, c'est d'assurer la défense du territoire national. On veut nous faire du chantage, nous mettre la pression pour négocier avec le groupe terroriste, mais il est hors de question", tranche Patrick Muyaya.
Qui révèle d'ailleurs que ''le recours à la force de l'imposition de la paix était une alternative qui aurait pu ne pas se mettre en place si les discussions politiques avaient abouti. C'est justement le Rwanda, parce que sa stratégie, c'est de maintenir l'Est de la RDC en zone d'instabilité, qui a vu qu'il y avait une fenêtre qui pouvait amorcer le processus pour un retour de la paix dans cette partie du pays de manière définitive, qui a recommencé la guerre avec le M23".
Mais il souligne que "pour nous, le Chef de l'État Félix Tshisekedi a demandé aux brebis égarées de regagner la patrie et on discute des conditions de reddition parce que vous savez que le programme de PDDR-CS, il n'est pas prévu de réintégration dans l'armée parce que nous faisons face à certains défis aujourd'hui parce qu'on a fait des brassages et mixages".
Les élections doivent se tenir
Au sujet de la tenue éventuelle des élections dans un contexte d'insécurité, le ministre de la communication relève que ''le gouvernement a déjà financé le processus pour à peu près 450 millions de dollars. C'est l'engagement constitutionnel que nous avons pris et que nous nous sommes engagés à respecter".
Mais, il fait observer que ''lorsqu'il y a des situations comme celles que nous vivons actuellement, évidemment, il y a des réflexions qu'il faut faire. Non pas dans le sens de ne pas organiser les élections, mais dont le sens est de s'assurer que partout où ils sont, les Congolais sont dans des conditions de paix et de stabilité qui permettent de leur garantir leur droit de vote".
Sans spéculer sur ce qui doit arriver dans les 12 mois prochains, il reste confiant ''en la stratégie mise en place par le président de la République et nous pensons que d'ici les jours qui viennent, nous pourrons avoir une issue positive par rapport à cette situation pour que les compatriotes de Rutshuru, Bunagana, Kiwanja puissent d'abord s'enrôler et ensuite voter en toute sérénité".
Pour démontrer la ferme volonté du Chef de l'État d'organiser les élections dans tout le pays, il rappelle notamment qu'à l'occasion de la réunion préparatoire sur la table ronde qui permettra de décider de la suite à réserver à l'état de siège, ''le Chef de l'État avait redit aux députés du Nord-Kivu et de l'Ituri que les compatriotes de cette partie du pays devront utiliser leur droit de vote".
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