Société
Les autorités congolaises accusent le M23 d’avoir tué mardi 29 novembre plus de 200 civils à Kishishe dans le Nord-Kivu. Ce que les rebelles nient. Une semaine après, Kishishe est toujours sous contrôle du M23 et des appels à une enquête indépendante se multiplient.
Des acteurs de la société civile veulent que la lumière soit faite et disent craindre également pour la sécurité des populations restées à Kishishe et celles des alentours.
Des acteurs de la société civile s’inquiètent du sort de la population civile et s'interrogent : « Quelles mesures ont été prises pour sécuriser les populations locales ? Quelles dispositions ont été prises pour minimiser l’éventualité d’autres attaques ? »
Et une question qui revient souvent, c’est « pourquoi la Monusco ne s’est pas encore déployée à Kishishe une semaine après les évènements ? » Contactée par RFI, la mission onusienne n’a pas donné de détails sur son engagement sur le terrain. Elle affirme cependant qu’elle a déployé des casques bleus à Nyanzale et à Rwindi, à proximité de Kishishe.
Enquête de l'ONU sur le terrain
La Monusco assure aussi un soutien à une équipe d'enquêteurs du bureau conjoint des Nations unies des droits de l’homme, un volet sur lequel insistent les responsables onusiens. Cette équipe est déployée à une vingtaine de kilomètres de Kishishe depuis samedi. Elle interroge des rescapés et d’autres témoins et va boucler sa mission de terrain ce jeudi 7 décembre dans la soirée.
Des enquêtes d’ONG sont également en cours. Mais toutes sont confrontées aux mêmes difficultés dont la plus importante est l’impossibilité pour l’instant d’accéder à Kishishe.
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