Provinces
Cela fait 48 heures que les miliciens maï-maï Malaïka dirigés par Kabala et localisés dans la province du Maniema, s’adonnent à des actes dégradants. Pantalon, jupe et robe courte y sont proscrits. Au motif, qu’elles sont mal habillées, ils torturent, dénudent et flagellent les femmes et filles dans le village de Machapano, secteur de Bangubangu Salamabila, dans le territoire de Kabambare.
Des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux et devenues virales, montrent les femmes, les filles et certains hommes fouettés par les jeunes de ce groupe terroriste opérant dans la zone.
Ces actes sont dénoncés par plusieurs personnes originaires de la province du Maniema via des tweets.
C'est le cas de l'ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, qui condamne ce que subissent les femmes et filles de Salamabila.
"C’est inacceptable de voir les filles et femmes de Salamabila, au Maniema, être fouettées nues comme à l’époque de l’esclavage. Le gouvernement central et le gouvernement provincial se doivent de prendre des mesures devant garantir la protection et la sécurité des citoyens”, a tweeté le sénateur Matata Ponyo.
"C’est inadmissible dans un pays démocrate et souverain qu’on envisage des histoires pareilles. A Salamabila, les maï-maï font la loi. La femme ne doit pas porter un pantalon, une courte jupe et autres”, selon Jérémie Mukunda, habitant.
”Absence de l’État ou quoi ? Une fillette tabassée comme un serpent, après avoir désobéï à l’appel de [Maï-maï] interdisant le port d’une mini-jupe, et ou un pantalon pendant la journée”, s’indigne un internaute sur Twitter.
Pour sa part, l’Initiation des jeunes et des femmes pour le développement communautaire (IJFDC en sigle), condamne ces actes d’atrocités et lance un appel aux forces vives, à la communauté internationale et au gouvernement congolais pour arrêter cette hémorragie.
"Nous lançons un appel à toutes les autorités, les organisations internationales et nationales, les forces vives, la société civile, les partis politiques à dénoncer cette barbarie dont les femmes et hommes sont victimes. Tout le monde a droit à une justice sereine et une protection. Nous réclamons justice à ces victimes et hommes qui se lèvent pour dénoncer cette violence dont les femmes sont victimes”.
Du côté de la société civile de Salamabila, la président Sadi Vumbi, dans une note vocale, hausse le ton contre ce traitement inhumain.
Pour rappel, le sud de la province du Maniema connaît depuis 2016 un activisme des groupes armés avec la présence de plusieurs factions de la milice Malaïka. Ces factions constituées des populations autochtones commettent des attaques, tueries et enlèvements. Ils justifient les violences par le non-respect du cahier des charges signé avec Namoya Mining, filiale de Groupe Banro Corporation, une société de droit canadien. La firme a annoncé en juin 2020 avoir vendu sa mine d’or de Namoya à Shomka Resources Ltd, dans laquelle la société chinoise Baiyin International Investments détient une participation minoritaire.
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