Selon Greenpeace-Afrique, les déchets plastiques menacent la population kinoise

Chaque année, pendant la saison des pluies à Kinshasa, l’augmentation des cas d’inondation et d’insalubrité publique ont été attribuées à l’obstruction des caniveaux, des drainages et des systèmes de canalisation d’eau, qui sont imputables aux déchets plastiques, note Greenpeace Afrique dans un communiqué daté du 24 octobre dernier. C’était après les inondations ayant endeuillé Kinshasa à la suite des pluies diluviennes causant des pertes en vies humaines et matérielles.

” Ces inondations qui deviennent récurrentes en RDC comme dans plusieurs autres pays du monde sont l’un des signes forts que le changement climatique est une réalité et nécessite une action urgente en s’attaquant aux inondations “, déclarait Ranece Jovial Ndjeudja, Chef de la campagne forêts du Bassin du Congo à Greenpeace Afrique.

Pour lui, les conséquences des déchets plastiques accompagnées d’une mauvaise gouvernance environnementale sont à la base de plusieurs catastrophes dont les Kinois et tous les Congolais en général sont victimes. Greenpeace Afrique fait remarquer que les rivières et les rues de Kinshasa sont transformées en poubelle géante de pollution plastique.

Pour cette structure, il convient de mettre fin à la culture du jetable par les grands pollueurs en privilégiant dans leur production les emballages par des systèmes d recharge et de réutilisation.

L’urgence s’impose donc d’assurer la mise en œuvre des mesures avec un accent sur les risques d’inondation. Tout comme mettre en place des mesures d’adaptation afin de prévenir les catastrophes liées au changement climatique, mais aussi de protéger les personnes et leurs biens.