Provinces
Célébration ce 08 mars de la journée internationale des droits de la femme. À Lubumbashi, des centaines de femmes ont fait un sit-in devant le bâtiment du Trente juin. Elles exigent le rétablissement de la paix dans l’est de la RDC. Les femmes de Lubumbashi veulent faire entendre leur voix au profit des victimes de la guerre d’agression. Les femmes des partis politiques, celles de la société civile et les autorités politico-administratives ont pris part à cette manifestation.
Ce mercredi avant-midi devant le bâtiment du Trente juin, c’est l’atmosphère du deuil qui a régné. Des centaines de femmes sont assises à même le sol. Elles sont habillées en majorité en noir, foulard à la tête et visage triste. Les femmes portaient des calicots avec plusieurs messages. ”Nous, femmes de la RDC, avons besoin de la paix”. ”ôtez vos mains de la RDC. Vos mains pillent nos richesses”. Sur d’autres encore, . ” Nous compatissons avec les femmes de l’est victimes de la guerre imposée par le Rwanda”.
Cette manifestation est aussi l’occasion pour elles d’adresser un message au Rwanda qui soutient le M23. Mais également à la communauté internationale pour son silence face à l’injustice que vivent les femmes de cette partie du pays.
Les femmes sollicitent l’intervention de Guterres
Brigitte Pande, responsable de la Dynafec, déclare qu’elle ne peut pas célébrer pendant que d’autres femmes meurent.
”Nous demandons à la communauté internationale, en particulier à Antonio Guterres, sécretaire général de l’ONU, de s’impliquer. Cette guerre, nous la subissons injustement. Qu’il intervienne en faveur de la RDC. Les femmes et les jeunes filles sont violées à l’est du pays. En outre, les enfants sont tués. Tout ça, à cause de la convoitise de notre richesse. Ainsi, nous demandons à Antonio Guterres de parler avec le président rwandais et celui de l’Ouganda pour qu’ils arrêtent leur soutien au M23. Et à tous les Congolais… Soyons ensemble pour la cause de la femme”.
À l’est, la violence dépasse les limites
Assise par terre à côté d’autres femmes, Mamy Umba, chargée du Genre à la société civile, exprime sa douleur face à ce qui se passe. ”Cette année est différente des autres. La violence à l’est dépasse les limites. Ainsi, nous soutenons nos consœurs et notre armée, avec des messages de paix”.
”Bien que c’est une journée de réflexion sur les droits des femmes, mais comment allons-nous réfléchir, pendant que les droits des femmes de l’est du pays sont violés ?”, s’interroge Gignace Kabamba, étudiante en 2ᵉ licence à l’institut supérieur d’études sociales. ”Je suis ici pour compatir avec mes sœurs de l’est. À cet instant, il y en a qui sont en train d’être violentées. Au lieu de réfléchir sur les avancées des droits des femmes, moi, je médite sur quel mécanisme mettre sur pied pour arriver à mettre fin aux atrocités commises là-bas”.
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