Société
Le secteur de transport en République Démocratique du Congo, précisément le transport en commun, vient ajouter une dose amère sur la situation sociale de la population.
Avec l’arrêté du gouvernement congolais fixant les nouveaux tarifs des carburants terrestres dans la zone d’approvisionnement Ouest, les conducteurs des transports en commun en trouvent une opportunité pour majorer leurs tarifs.
Ce jeudi 08 Juin, date de l’entrée en vigueur dudit arrêté, les chauffeurs imposent la loi à la population, en majorant le prix de transport d’une manière exorbitante alors que les courses ou trajets n’ont pas changé.
Victimisée, la population renvoie la faute aux autorités du pays, qui “ne réfléchissent pas sur les retombées de leurs décisions” sur le peuple.
« Nous vivons déjà l’enfer en RDC. La vie sociale est devenue catastrophique et au lieu de prendre des décisions pour calmer la situation, le gouvernement vient mettre le couteau à la plaie. Ils ne réfléchissent pas très bien avant de prendre leurs décisions qui vont en défaveur de nous, le peuple », déclare monsieur Tharcisse Luvula au micro de Netic-News.
Avec les embouteillages farouches qui prennent une autre dimension ces derniers jours à Kinshasa, les conducteurs des taxis-bus pratiqueront les demi-terrains mais avec le même prix de la course normale.
« Il est difficile ces derniers temps de sortir sans être bloqué dans des embouteillages pendant des heures alors qu’avant c’était pas le cas. Et le soir même, c’est comme un caniveau bouché. Les chauffeurs en profitent pour les demi-terrains et gardent toujours le prix de la course normale. Comme ils savent que le transport est devenu difficile, les clients vont seulement accepter. Alors que nous-mêmes, on ne peut-être pas gagné 5.000fc la journée, mais nos propres frères congolais se comportent comme nos ennemis. Ils ne sont pas différents des rebelles M23 », argumente madame Carine Lupeka.
Même si le Gouvernement de la République a souligné que cette hausse vise à préserver l’équilibre du système d’approvisionnements en produits pétroliers et renforcer la gestion de la subvention pétrolière, les kinois pensent qu’on devrait commencer par établir un tarif général du transport en commun et qui sera suivi par les éléments de l’ordre sur terrain pour son application.
« Nous vivons comme dans la jungle où chacun fait sa loi comme il veut. Vous haussez les prix des transports alors que l’application sur terrain des tarifs recommandés par les autorités n’est pas respectée et là, c’est aider les chauffeurs à nous faire souffrir », s’exprime Jean-Michel Kazadi.
Entre-temps, l’Association des Conducteurs du Congo (ACHACO) attend dans moins de dix jours, les mesures du ministre des transports sur les tracasseries routières et certaines taxes. En cas de non satisfaction, cette dernière prévoit une nouvelle grève.
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