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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Politique

Face à la Cour constitutionnelle : Matata répond aujourd’hui !

2015-09-03
03.09.2015 , Kinshasa
Politique
2015-09-03
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C’est à 11 heures précises que le Premier ministre est attendu à la Cour constitutionnelle pour dire aux juges pourquoi le Gouvernement n’a pas fourni à la Ceni, les moyens d’organiser les élections,  conformément au calendrier global rendu public,  le 12 février 2015. Il ne s’agit pas d’une réunion de routine. C’est plutôt une audience au vrai sens du terme. Evariste Boshab, vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, a déjà déposé. Ses propos sont consignés dans un procès-verbal.

Le Bureau de la Ceni, au cours d’une audience, a déversé ses plaintes. Il reste que l’Opposition ne donne  ni chèque en blanc, ni les coudes franches,  à la Cour constitutionnelle. Jean-Bertrand Ewanga, Secrétaire général de l’UNC, n’a-t-il pas demandé, depuis hier,  à la Cour constitutionnelle,  de ne  se limiter qu’à dire le droit ?

Plus le temps passe, mieux on en sait plus sur le contenu de la requête  de la Ceni adressée à la Cour constitutionnelle. La Ceni se dit incapable d’organiser les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les délais qu’elle s’est fixés. Des élections que la Cour constitutionnelle considère comme partielles dans la mesure où elles ne concernent que 21 provinces. La ville-province de Kinshasa n’est pas concernée par ces élections. Le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Maniema et la province du Bas-Congo devenue le Kongo-Central, non  plus, ne sont pas impliquées dans ce processus. D’où,  la question de savoir si la Ceni n’est pas en mesure d’organiser des élections partielles, du reste au second degré ou au suffrage universel indirect, qu’en sera-t-il des élections générales prévues dans le cycle électoral 2015-2016 ?

La Cour constitutionnelle  dont le président, à la clôture de  l’Assemblée générale extraordinaire du Conseil supérieur de la magistrature, a  loué, dernièrement,  les efforts du Gouvernement, veut cette fois-ci savoir dans combien de temps la Ceni peut organiser les élections,  si jamais les moyens financiers et matériels qu’elle réclame lui étaient offerts. Qui plus, la Ceni n’aurait pas, aux dires de certains, formulé une demande claire. 

Autrement dit, on ne sait pas avec exactitude ce que veut la centrale électorale. Veut-elle un réaménagement du calendrier électoral ou sollicite-t-elle une prorogation au-delà des délais constitutionnels du moment qu’elle avoue son incapacité à  mettre en œuvre divers calendriers   qu’elle a sortis de ses entrailles,  sans une autre forme de contrainte. L’argument de taille que d’aucuns avancent consiste à dire que la loi de répartition des sièges aux locales et municipales, attendue à la mi-avril 2015, ne vient d’être libérée qu’à la fin du mois d’août dernier. Les moyens n’ont pas suivi. Comme pour faire sérieux, la Cour constitutionnelle aurait, d’après des sources généralement bien informées, demandé à Matata de réduire son long cortège à deux gardes de corps non armés. 

Il semble que la Cour n’a pas l’intention de revivre le scénario vécu par la sécurité du Parlement, il y a peu, lorsque le Premier ministre était invité par le président de l’Assemblée nationale pour discuter de la réduction drastique du budget alloué à la chambre basse du Parlement.  En effet, le cortège du Premier ministre, on en parle de plus en plus dans les rues de Kinshasa. Il roulerait à environ 180 km à l’heure et on le juge trop encombrant. Qu’à cela ne tienne, tous les tentacules institutionnels sur les difficultés avouées de tenir, comme prévu,  les élections générales, sont très suivis de près par les acteurs politiques de l’Opposition échaudés, comme un chat qui craint l’eau,  à toute idée de glissement des mandats. 

Le Secrétaire général de l’UNC, un parti d’Opposition au président Joseph Kabila qui a le vent en poupe, le nommé Jean-Bertrand Ewanga, dit attendre que la Cour constitutionnelle dise uniquement le droit,  en répartissant les responsabilités sans toutefois se mêler de la politique politicienne. Autant dire que la décision de la Cour est très attendue pour la suite à donner au processus démocratique en attendant, bien entendu, le dialogue politique annoncé par Joseph Kabila, le président de la République, aujourd’hui en visite officielle en Chine, et  qui a  laissé, derrière lui, la classe politique en attente de ce rendez-vous incontournable.  

Néanmoins, la Cour constitutionnelle, après avoir entendu le VPM Evariste Boshab, le Bureau de la Ceni, ce jeudi 3 septembre, le Premier ministre et son ministre du Budget, Michel Bongongo, a promis de donner son avis dans les délais de la loi. C’est comme pour dire qu’on en  est là encore  à un tout nouveau tournant décisif. L’histoire va-t-elle se répéter ? Comment sortir des sentiers battus ? Comment sauver le processus électoral dans le temps qui reste ? Voilà autant de  questions auxquelles le gouvernement, la Ceni et, même, la Cour constitutionnelle  se doivent d’inventer des formules susceptibles d’emporter l’adhésion populaire. A tout prendre, il faudrait avouer, en tout cas, que l’arrêt de la Cour constitutionnelle, en ce qui concerne justement cette épineuse question des élections aussi bien locales, provinciales que celles des gouverneurs ou autres, sera décortiqué à la loupe. Tout comme ce qu’elle dira consécutivement au problème de calendrier, des moyens ou du temps marquera d’un sceau particulier, le déclenchement, la relance  ou, de l’avis des  plus sceptiques,  la "mort subite" du processus électoral en RD. Congo. Qui pense autrement ? Levez le doigt ! Un, deux, trois et… on attend. Et, à l’heure "H", la vérité imminente  éclatera, finalement,  au grand jour.

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