Economie
La ministre d’État et ministre de la Justice, Rose Mutombo Kiesse, demande au procureur général près de la Cour de cassation de mener des enquêtes et des poursuites contre le cabinet sud-africain Centurion Law Group pour tentative d’arnaque contre la RDC. Mais, avis d’observateurs, la ministre de la Justice aurait dû commencer par là au lieu d’engager deux cabinets étrangers, Rachida Dati et OPlus pour contrer l’équipe du cabinet sud-africain à l’international.
D’aucuns regrettent que Rose Mutombo n’ait point associé sa collègue des Mines dans ce dossier ni fait inscrire cette affaire qu’elle qualifie d’arnaque dans une réunion du Conseil des ministres. Pour mémoire, Centurion Law Group prétend avoir plié le trader minier suisse Glencore et obtenu en faveur de la RDC, une réparation de 180 millions de dollars à l’amiable. Mais, selon Centurion Law Group, la RDC n’a pas payé au cabinet des émoluments pour le travail abattu et doit, par conséquent, lui verser 36 millions des DI. Centurion a intenté un procès devant la Cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris. Rose Mutombo y a dépêché les deux cabinets étrangers précités et deux cabinets congolais dont elle ne cite même pas les noms dans sa correspondance référencée 2005/RKM 233/ AKK/CAB/ME/MIN/J&GS/2023 datée du 4 septembre 2023 adressée au PG près de la Cour de cassation. ( Voir fac-similé). “En vue de préserver l’État contre les effets de cette grande arnaque et décourager ceux qui s’adonnent aux aventures de ce genre, je vous enjoins d’ouvrir une information judiciaire à charge des responsables du cabinet Centurion Law Group”, écrit la garde des Sceaux.
Mme Mutombo se flatte d’ailleurs arguant que la Cellule nationale des renseignements financiers ( Cenaref) qui a mis à nu la corruption des agents de l’État par Glencore, a également poussé la compagnie minière suisse à verser à l’État en dédommagement quelque 180 millions de dollars. Mais le cabinet sud-africain dit plutôt avoir négocié avec l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption(APLC), un service directement rattaché au cabinet du président de la République. Et dans l’entre-temps, à Paris, les parties congolaise et sud-africaine auraient déjà entrepris les choix de juge, comme il est d’usage, avant le procès. De l’avis des experts, cette procédure devrait coûter au bas mot, 5 millions de dollars au Trésor public. Pour d’aucuns, Rose Mutombo s’emmêle les pinceaux.
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Rose Mutombo, ministre congolaise de la Justice. @Photo Droits tiers.