Société
La crue du fleuve Congo n’épargne aucun de ses riverains, ni ceux de ses affluents. Parmi ses victimes, l’on compte la Cité du Fleuve située à Kingabwa, dans la commune de Limete (est de Kinshasa).
Un havre de paix nanti et loti sur le fleuve dans le respect des études minutieuses de faisabilité, où il ne fait malheureusement plus beau de vivre. Conséquences : la plupart des vacanciers plient bagages pour passer leur séjour ailleurs, ce qui n’est pas bon pour les affaires, quand on sait que cette période est une haute saison, bonne pour la maximisation des recettes.
C’est depuis presque deux semaines que la Cité du Fleuve voit les eaux du fleuve pénétrer certains espaces de son domaine. Moindre pluie, vents violents, ce sont les eaux qui gonflent, et ce n’est pas bon. Cette catastrophe a un impact sur la distribution de l’eau, l’électricité et la mobilité des occupants qui craignent noyer les moteurs de leurs véhicules. Si autrefois c’est de loin qu’on l’apercevait, depuis la dernière montée à fin 2019, l’on se demande qu’est-ce qui a bien pu se passer pour livrer ce beau cadre en pâture.
D’après certains occupants qui préfèrent taire leur identité, c’est un problème de gestion. Et sur leurs visages, se lit la désolation. « Vivre à la Cité du Fleuve, c’est choisir de vivre loin de tous les problèmes qu’on rencontre dans la ville. A une certaine époque, on ne pouvait même pas imaginer connaître des jours sans énergies, c’était impensable. La logistique suivait de près nos réclamations et suggestions... », regrette cette dame.
Ici, les loyers, en dehors du syndic, varient entre 1000usd et 5000usd selon que les appartements ou villas sont meublés ou pas. Une frange de la population est prête à payer le prix au regard des conditions agréables de ce cadre : eau et électricité permanente, vue sur le fleuve, à l’écart des nuisances sonores et autres désagréments sanitaires de la ville. Ces derniers n’attendent que voir leurs conditions revenir à la normale, redorer l’image de cette belle Cité.
Selon nos sources, l’ancien management recourait aux digues construites non loin de là pour, justement, mettre cette belle Cité à l’abri des eaux. « Mais comme vous le savez, et comme il est courant dans le pays, la couleur de sa peau était son malheur. Un métis, il était. L’ancien manager a été sévèrement combattu… résultat, c’est l’absence totale de prise en compte des besoins des occupants dont les plaintes s’accumulent », rapportent-elles.
Nos différentes tentatives de joindre le gérant Robert Choudury n’ont pas abouti. D’après les services sur place, celui-ci séjourne en dehors du pays.
Entretemps, la gestion actuelle de la Cité du Fleuve est sans cesse remise en question. Est-ce à mettre sur le dos du manque de savoir-faire ? Les avis divergent sur ce point. Néanmoins, dès lors que le souvenir de ses antécédents avec des autorités de l’ancien pouvoir reste frais, l’on est enclin à se demander s’il ne s’agit pas d’un sabotage du nouveau management afin de jeter le discrédit sur ce projet encore en cours pour, ainsi, ouvrir une brèche aux vautours qui le convoitent.
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