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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Politique

John Kerry : Washington envisage le refus de visa pour les personnes impliquées dans les violences sexuelles

2014-03-06
06.03.2014 , Kinshasa
Politique
2014-03-06
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Dans leurs soucis de mettre un terme aux violences sexuelles, les Etats-Unis ne sont pas à court de stratégies. Ils viennent d’élargir des sanctions pour les auteurs de ces actes odieux. Washington, par la bouche de son secrétaire d’Etat John Kerry, promet le refus de visa américain à toute personne impliquée dans des violences sexuelles en temps de conflit armé.

D’après une dépêche du Département d’Etat américain John Kerry a fait cette annonce le 25 février dernier, lors d’un débat public sur la prévention des violences sexuelles dans les situations de conflit. Notre source signale que plusieurs personnalités ont également pris part à ce débat au département d’État. Il s’agit notamment du ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni William Hague ; de l’ambassadrice itinérante des États-Unis chargée des questions relatives aux femmes dans le monde Catherine M. Russell ; de la secrétaire d’État adjointe pour la population, les réfugiés et la migration, Anne C. Richard et de la représentante spéciale des Nations unies chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit Zainab Bangura.

« Personne, a martelé John Kerry, je dis bien personne, jusqu’au plus haut rang militaire ou gouvernemental, ayant commandité ou participé d’une manière ou d’une autre à ce type d’agression, ou en ayant eu connaissance sans l’avoir empêché, ne pourra recevoir de visa pour voyager aux États-Unis à compter de ce jour ». La mesure est à la hauteur de la monstruosité de l’acte. Pour ce faire, il met à contribution « toutes les ambassades et tous les bureaux du gouvernement des États-Unis dans le monde ». Ces derniers seront instruits sur cette consigne et devront faire suivre toute information relative à des incidents de violences sexuelles lors des conflits.

Le secrétaire d’Etat n’entend pas donner une prime « aux violeurs » mais leur faire payer le prix. « Il faut qu’il y ait un prix à payer. Le refus d’octroyer un visa aux auteurs de violences sexuelles constitue l’une des mesures que nous devons prendre ».

Pour renforcer l’engagement de la Communauté internationale à mettre un terme aux violences sexuelles en temps de guerre, le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni a annoncé la tenue d’un sommet mondial à Londres en juin prochain sur la question. Les participants vont discuter sur différentes mesures qui peuvent être adoptées pour mettre un terme à ce que M. Kerry a qualifié de « dépravation et violence extraordinaire du viol comme arme de guerre ».

Ce sommet mondial, souligne-t-on, « se tiendra 24 heures sur 24, sera diffusé dans le monde entier et sera ouvert au public. Une communication informatique sera assurée avec des interlocuteurs de chaque continent ». Les autorités militaires et judiciaires y seront conviées. « Il sera demandé aux gouvernements, a indiqué M. Hague, de prendre des mesures concrètes pour mettre un terme aux violences sexuelles, telles que le déploiement d’équipes d’experts dans les zones concernées afin de contribuer à la collecte de preuves et d’assurer la tenue des poursuites ».

Pour Catherine M. Russell « l’un des plus grands défis pour mettre fin aux violences sexuelles en temps de guerre sera d’assurer que les populations comprennent bien que ces crimes ne resteront pas impunis ». Elle a cité l’efficacité des « tribunaux mobiles » en République démocratique du Congo (RDC), où le viol est particulièrement fréquent pendant les conflits armés.

« Pour ces affaires en RDC, nous avons des juges ou des procureurs congolais, des juges qui se déplacent partout et qui traitent les litiges dans les communautés. Il faut deux semaines pour entendre une affaire et le jugement est rendu immédiatement. Les gens voient de leurs propres yeux que la justice est rendue. Ceux qui se sont rendus coupables de ces actes et qui croyaient ne jamais être poursuivis, le sont bel et bien », a fait remarquer Mme Russell.

Tout en reconnaissant qu’il peut être difficile de changer l’attitude de la population face aux violences sexuelles dans certaines sociétés, M. Kerry estime, cependant que « cette tâche n’est pas insurmontable ».


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