La RDC participe au Sommet extraordinaire de la CEEAC sur la RCA

Le ministre des Affaires étrangères et coopération internationale, Raymond Tshibanda, participe à Libreville, au Gabon, au Sommet extraordinaire des dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), qui statue sur la situation en République centrafricaine (RCA).

En marge de cette rencontre qui se tient au centre de la conférence d’Agondjé, à Libreville, le ministre Tshibanda a été reçu par le président gabonaise, Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la CEEAC. Le chef de la diplomatie congolaise, lui a remis un message personnel du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, à son homologue du Gabon, dans lequel il lui exprime sa solidarité et son soutien pour une paix durable en République centrafricaine.

Raymond Tshibanda a, par la suite, pris une part active à cette rencontre des dirigeants de l’Afrique Centrale. Au centre des discussions, la situation sécuritaire en République centrafricaine et la paix en Afrique centrale.

Dans son allocution, le président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo, a remercié ses pairs de la région pour leur engagement en vue d’une solution durable de la situation en Centrafrique et leur soutien au processus de stabilisation pour une Centrafrique réconciliée et prospère.

Il a, à cette occasion, déclaré que «l’engagement pris par les dirigeants de la CEEAC est de soutenir le processus de stabilisation et de sortie de crise en Centrafrique, dans un élan de solidarité en vue de consolider la paix et la sécurité dans notre espace communautaire. Il est question de valider le nouveau calendrier électoral proposé par les autorités centrafricaines, boucler le budget électoral qui accuse un déficit de 3.630.000 USD (trois millions six cent trente mille dollars américains), et s’assurer de l’adhésion de toutes les parties prenantes à ce processus de sortie de crise en vue d’envisager les perspectives post-électorales devant conduire à la reconstruction et à la stabilisation du pays pour rompre le cycle de la violence politique».