Tshisekedi, Obama, Bill Clinton, Katumbi, Fayulu… ces hommes d'État qui rendent hommage à Mutombo Dikembe

La légende du basket américain, Mutombo Dikembe est décédé ce lundi 30 septembre suite à un cancer du cerveau. Au regard de sa brillante carrière à la NBA ainsi que son apport dans la société congolaise particulièrement, plusieurs hommes d'État lui ont rendu hommage à la hauteur de sa notoriété.

Dans son pays d'origine, le président de la République, Félix Tshisekedi, a salué la mémoire de “ce digne fils du pays, philanthrope dans l’âme, qui a porté haut l’étendard de la RDC et œuvré pour l’intérêt général notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation”.

L'ancien Chef de l'Etat américain, Bill Clinton, rend hommage à Mutombo Dikembe pour son engagement à aider les nécessiteux en RDC.

“Aussi autoritaire qu'il était sur le terrain, il (Mutombo Dikembe) était encore meilleur en dehors, avec un grand cœur à la hauteur de sa carrure de 7 pieds 2 pouces, un grand sens de l'humour et un engagement inébranlable à aider les gens partout dans le monde, en particulier dans son originaire de la République démocratique du Congo”, a-t-il déclaré sur son compte X.

Barack Obama, un autre ancien président des États-Unis d'Amérique, salue la mémoire de celui qui a, d'après lui, changé l'impact des athlètes en dehors du terrain.

“Dikembe Mutombo était un basketteur incroyable – l’un des meilleurs bloqueurs de tir et joueurs défensifs de tous les temps. Mais il a également inspiré toute une génération de jeunes à travers l’Afrique, et son travail en tant que premier ambassadeur mondial de la NBA a changé la façon dont les athlètes envisagent leur impact en dehors du terrain”, a-t-il déclaré.

En République démocratique du Congo, l'opposant Martin Fayulu rend hommage à “un géant du basket-ball congolais, une légende de la NBA, mais aussi un modèle d’engagement et d’humanité.
Son héritage restera gravé dans nos mémoires”.

Moïse Katumbi de son côté se souvient de son “ardent désir d'aider les Congolais, notamment les plus défavorisés, et de leur faire profiter de sa notoriété”.