Politique
Coordonnateur de la « Nouvelle classe politique de l'opposition » et initiateur du parti politique "Levons-nous et Bâtissons" (LeBat), Alain Bolodjwa considère que Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a rompu le serment prêté lors de son investiture et de ce fait, n'est plus le président de la République démocratique du Congo. A l'origine de cette rupture se trouverait la volonté clairement exprimée par le président Tshisekedi de réviser la Constitution en vigueur.
Pour Alain Bolodjwa, par sa déclaration, le chef de l'État a directement rompu avec son serment prêté lors de son investiture de défendre et de faire respecter la loi fondamentale du pays.
« Si Félix Tshisekedi rompt son serment du 20 janvier 2023, alors il n'est plus président de la République. Parce qu'il avait prêté serment de respecter et de défendre cette Constitution. Le fait qu'il veuille s'ériger en rebelle en attaquant la loi fondamentale, il devient un tyran », a-t-il déclaré, dans un entretien accordé à MediaCongo Press (MCP), le vendredi 25 octobre.
Au cours de la même interview, Alain Bolodjwa a traité le président de la République d'un tyran. Il demande à la population dans son ensemble de le combattre. « En tant que tyran, il doit être combattu par tous les Congolais », a-t-il dit.
Alain Bolodjwa poursuit en déclarant que le chef de l'État a lancé ce débat autour de la révision constitutionnelle « en ignorant » pourtant le grand principe qui consacre non seulement la Constitution, mais aussi le fonctionnement de l'État.
« Nous sommes dans une situation d'occupation donc on ne peut pas prétendre être élu démocratiquement (...) », a-t-il ajouté, se référant à la guerre dans la partie Est du pays.
Le chef du parti politique de l'opposition LeBat estime que le président de la République devrait plutôt se pencher sur d'autres questions pour lesquelles, a-t-il affirmé, les Congolais attendent des réponses. Il a évoqué notamment l'amélioration du social de la population.
« Il [NDLR : Félix Tshisekedi] doit d'abord nous présenter le fond du rapport de la commission composée d'experts non autochtones pour statuer sur le cas Minembwe. Ce n'est pas la Constitution qui va construire des logements sociaux, et encore moins donner de l'eau, de l'électricité... au peuple », a poursuivi Alain Bolodjwa.
Félix Tshisekedi a évoqué le changement de la Constitution au cours de son récent discours tenu à Kisangani, dans la province de la Tshopo. Il a affirmé que ce texte ne serait plus adapté aux actuelles réalités du pays.
Le chef de l'État a même promis de mettre en place une Commission, dès l'année prochaine, pour statuer sur cette problématique.
La réaction d'Alain Bolodjwa est intervenue après celle de plusieurs autres acteurs politiques politiques de l'opposition et de la société civile, qui se sont dit contre ce projet.
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