Salon Okoumé : le gouvernement appelé à intégrer le programme de santé mentale dans ses actions pour résoudre les différents comportements décriés au sein de la population

La troisième édition du Salon Okoumé s'est clôturée ce dimanche 24 novembre au chapiteau de l'hôtel Pullman à Kinshasa. Durant deux jours d'activités, ce salon a constitué un cadre d'échanges, de partage d'expérience, de témoignages de sensibilisation autour du thème “Santé mentale chez l'adulte et l'enfant”.

Pour ce jour de clôture, les différents Intervenants ont insisté sur la nécessité de sensibiliser la population sur la notion de consultation psychologique.

Selon la Professeure Ruth Bukabau Babuya, psychologue clinique, le gouvernement doit intégrer le programme de la santé mentale dans ses actions pour résoudre les différents problèmes décriés dans le chef de la population congolaise.

“Pour que la population ait une santé mentale saine, elle doit régulièrement consulter des spécialistes. À chaque fois qu'il y a un problème, intégrer les spécialistes de la santé mentale dans cette situation pose problème même au niveau du gouvernement, il fallait intégrer les spécialistes de santé mentale pour qu'ils interviennent sur les questions de troubles mentaux de la population. Cela va aider notre société à voir un peu clair dans plusieurs choses. Lorsqu'on n'intègre pas les spécialistes de la santé mentale, dans la question de trouble de comportement, nous n'allons pas résoudre les différents comportement décriés au sein de la population”, a-t-elle déclaré.

Il est impérieux, souligne la professeure Ruth Bukabau, de sensibiliser la population, car près de 80 % des Congolais ne sont pas informés de l'existence de la consultation psychologique.

Satisfaite du bon déroulement de ces assises, l'organisatrice du troisième salon Okoumé, Shara Siluvangi, indique l'objectif de s'étendre à l'intérieur du pays afin de sensibiliser davantage de personnes sur l'importance de se faire consulter par un spécialiste sur le problème de la santé mentale.

“L'objectif est atteint, mais on ne s'arrêtera pas(...) L'idée, c'est de sensibiliser un maximum de personnes, on ne va pas s'arrêter là, c'est un début. La prochaine étape, c'est d'essayer de travailler en partenariat avec les organismes qui se concentrent là-dessus, essayer de voir comment on peut faire pour sensibiliser encore plus de personnes et vraiment aller à l'intérieur du pays. Parce qu'il faut se dire que tant que la santé mentale ne sera pas prise en charge on aura pas trouver le moyen de stabilité, le pays n'ira jamais”, a-t-elle indiqué.