Tanganyika : le Président Félix Tshisekedi préside à Kalemie la 24e réunion du Conseil des ministres sur la sécurité, l’humanitaire, l’ajustement du SMIG et la gestion de la paie des enseignants

Le président de la République, Félix Tshisekedi a présidé, Ce vendredi 29 novembre 2024, la 24ᵉ réunion du Conseil des ministres du gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa, à Kalemie, dans la province du Tanganyika.

Cette session hebdomadaire a permis de passer en revue plusieurs dossiers stratégiques pour le développement et la stabilité de la République démocratique du Congo (RDC).

Une attention particulière à la sécurité et à l’humanitaire

Le Conseil a consacré une partie importante de ses travaux à l’évaluation de la situation sécuritaire et humanitaire sur l’ensemble du territoire national. Cette thématique reste prioritaire, en raison des multiples défis auxquels le pays est confronté, notamment dans l’Est, marqué par des conflits armés et des déplacements de populations.

Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité d’une coordination renforcée entre les institutions pour répondre efficacement aux urgences humanitaires et restaurer la sécurité dans les zones touchées.

Surveillance de la situation épidémiologique

Dans un contexte mondial marqué par des crises sanitaires récurrentes, la situation épidémiologique en RDC a également été examinée. Les membres du Conseil ont discuté des efforts en cours pour contenir les épidémies et renforcer les infrastructures sanitaires. La riposte contre les maladies telles que le choléra, le mpox et la rougeole reste une priorité pour le gouvernement, appuyé par ses partenaires techniques et financiers.

Ajustement du SMIG et gestion des salaires des enseignants

Le Conseil des ministres a abordé des questions sociales d’envergure, notamment l’ajustement du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), dans le cadre des engagements pris pour améliorer les conditions de vie des travailleurs congolais. Par ailleurs, des actions prioritaires visant à corriger les irrégularités constatées dans le fichier de paie des enseignants ont été discutées.

Ces mesures s’inscrivent dans la volonté du gouvernement de renforcer la transparence et de consolider les acquis de la gratuité de l’éducation de base.