Provinces
Dans un rapport de contrôle citoyen de la gestion Lendongolia rendu public ce mercredi 20 novembre 2024, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI/ Tshopo) accable l’exécutif Tshopolais. Sans complaisance, la NDSCI peint un tableau noir du volet Sécuritaire.
D’après cette structure de la société civile dirigée par Gentil Sefu, coordonnateur a.i dans la Tshopo, le gouverneur Paulin Lendongolia est élu dans un contexte particulier du point de vue sécuritaire. La province était déstabilisée par les affrontements de deux groupes rebelles dirigés respectivement par Shokoro et Maradona dans le territoire de Bafwasende, les revendiquant dans le territoire de Basoko et le conflit meurtrier Mbole-Lengola qui a touché à la fois la ville de Kisangani, le territoire d’Opala et d’Ubundu. Sans oublier les vols à main armée accompagnés des meurtres et viols des femmes. Pour la NDSCI, la sécurité étant une priorité, le gouverneur devrait commencer par ça au lieu d’aller perdre le temps en Tanzanie pour chercher les investisseurs dans une province en insécurité totale.
« Jusqu’à présent, aucune mesure n’est prise par cette autorité dans le sens de juguler l’insécurité dans la province. Cette légèreté avec laquelle le gouverneur prend la situation sécuritaire risque d’entrainer des conséquences néfastes non seulement pour la Tshopo mais pour l’ensemble du Pays, car, cette province constitue un point de jonction entre la partie Est (terre fertile à l’insécurité) et Ouest du Pays qui est moyennement calme », souligne la NDSCI, dans son rapport exploité par KIS24.
Dans cette optique, la NDSCI dit ne pas refuser que la sécurité est l’apanage du pouvoir central, mais le gouverneur étant le représentant du chef de l’État dans la province, il a un grand rôle à jouer pour pacifier son entité.
Cette structure regrette cependant que le gouverneur Paulin Lendongolia, au lieu d’alerter le gouvernement central sur la situation sécuritaire alarmante qui prévaut à Opienge par exemple, il rejette la vérité en trompant l’opinion que la situation est calme. « Or, cette communication qui va en contradiction avec celles de la Société Civile et certains élus du peuple du territoire de Bafwasende, avantage plutôt l’ennemi à s’organiser parce que le gouvernement central ne se focalisera sur à cette question », estime la NDSCI.
Et d’ajouter : « Aujourd’hui, le centre d’Opienge et la cité de Bafwasende regorgent plus de 10 milles déplacés internes liés à ces troubles non assistés ni par le gouvernement provincial ni central moins encore les organisations humanitaires. Et pourtant à Kisangani aucune mesure n’est prise pour mettre fin à un autre conflit qui oppose les communautés Mbole et Lengole ».
D’après la NDSCI, la solution attendue par tous, c'est « la réconciliation de ces deux communautés sœurs, la prise en charge des déplacés aux différents sites, l’indemnisation des victimes et la poursuite des auteurs et commanditaires ».
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