Eventuel lien entre le retard de la nomination de la Première ministre et la Constitution: Fayulu réfute la thèse de Tshisekedi
2024-12-12
2024-12-12
12.12.2024
2024-12-12
2024-12-12
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/09-15/judith_suminwa_et_felix_tshisekedi_24.jpeg
Image d'archives. Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de la nomination de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka.
Des réactions fusent de partout après le discours du chef de l'État Félix Tshisekedi sur l'état de la nation. Dans une déclaration faite à la presse ce jeudi 12 décembre 2024, l'opposant Martin Fayulu a réfuté l'argumentation de Félix Tshisekedi selon lequel la nomination tardive de la première ministre trouve ses causes dans la Constitution.
A cet effet, Martin Fayulu a invité Tshisekedi à se référer à l'article 78 de la Constitution. "Non, Monsieur Félix Tshisekedi, la Constitution de la République n’entrave en rien le bon fonctionnement des institutions. Le retard dans la nomination du Premier ministre n’a absolument aucune base constitutionnelle. Relisez attentivement l'article 78 : "Le président de la République nomme le premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci… Si une telle majorité n'existe pas, le président de la République confie une mission d'information à une personnalité en vue d'identifier une coalition".
M. Fayulu s'est dit également étonné du changement de ton brusque de Tshisekedi sur le changement ou révision constitutionnelle.
« Avez-vous oublié que votre allié Denis Kadima, président de la Ceni, a attribué à votre coalition, l'Union sacrée, plus de 450 députés à la suite du simulacre des élections de décembre 2023 ? Alors pourquoi avoir recours à un soi-disant informateur ? Ce prétexte est manifestement fallacieux. Hier, vous évoquiez le changement de la Constitution ; aujourd’hui, vous parlez d’une réforme constitutionnelle. Cessez cette stratégie du "Stop and Go". Soyons sérieux ! », a-t-il ajouté.
Signalons que lors de son discours sur l'état de la nation, Félix Tshisekedi a appelé à un engagement pour une réflexion nationale sur une réforme constitutionnelle. Il soutient sa vision de la révision constitutionnelle, notamment par le blocage et le retard connu pendant le processus de désignation de la Première ministre Judith Suminwa.
MediaCongo R.L
R.L
congo-press.com (MCP) / mediacongo.net
C’est vous qui le dites : 9 commentaires
3314 suivent la conversation
Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Poster un commentaire, réagir ?
Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les
conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.
Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise
MediaCongo – Support Utilisateurs
Les régimes avant celui-ci étaient vraiment intelligents. Je n'arrive pas à comprendre comment des éminents professeurs ont plongés dans le Poto-poto d'un simple combattant de l'UDPS Kabuya. Vous rendez vous compte que ceux qui nous dirigent ne connaissent les profs que dans la politique et non à l'université !!! Ils n'y sont jamais allé.
On vole des millions au vu et au su de tout le monde depuis 6 ans sans rien realiser, les ign*res ne disent rien. On remplace l'hymne National par celui de l'UDPS devant des diplomates étranger et Militaires de la République (imbecilite jamais vu au monde) ces même cons ne disent rien. Le peuple souffre à cause des inondations et embouteillages les mêmes imb**les ne disent rien. Et pour 300,000$ ou les prêtres ont construit ne fut ce que une case, ils viennent avec leurs bouches rempli des grosses dents pour parler de l'IGF. Mawa
Je demande à monsieur Martin Pécheur Fayulu d'amener ses arguments à la commission qui sera mise en place pour préparer le changement de la Constitution ou la révision de certains articles comme l'avait suggéré l'autre fois notre opposant "Délit Saint sans gants". Que vous le vouliez ou pas, nous irons au référendum. Je suis chrétien catholique. Même si la CENCO nous donne le mot d'ordre pour ne pas y aller, j'y irai. Je viens d'apprendre que l'IGF se prépare pour aller vérifier les livres de caisse de 47 des 48 diocèses catholiques de notre pays. Ça sent mal l'odeur de 47 mille briques. Heureusement qu'il y a un abbé financier au diocèse de Buta qui a toujours su procurer de fausses pièces justificatives pour sauver l'honneur de notre grande maison mère. Je félicite Tata cardinal Ambongo qui avait refusé ce cadeau. Il voyait déjà loin, connaissant la cupidité de ses collègues. Maintenant que ça sent le roussi.
Réfléchissons à haute voix:
Admettons que ce soit maintenant le retard de la nomination du 1er Ministre qui est le vrai problème. Parce que hier c'était la coallition FCC-CASH, l'absence de la majorité parlementaire, la personne même de KABILA, communauté internationale, COVID, ...
Ce retard est-il responsable : de l'insécurité qui perdure dans l'Est où on massacre nos compatriotes chaque jour et des familles déplacées chaque jour, de la pauvreté, de la mauvaise gouvernance, de détournements au niveau du sommet de l'État qui reste impuni, de l'impaiement des salaires des agents (tous) de l'Etat, de manque d'eau potable et d'electricité. La liste est très longue pour les congolais contienteux.
C'est quoi à la fin ? Nous ne comprenons plus rien du tout. Très chers compatriotes, c'est comme si tous les problèmes sont déjà reglés dans ce pays immense et que le seul qui reste c'est la CONSTITUTION; la même qui était la meilleure hier. ????????????????
Oui, oui et oui, cette fois j’accepte que nous peuple congolais sommes responsables du comportement que Félix affiche aujourd’hui contre notre république. Nous lui avons fait confiance à plus de 100%, jusqu’à lui permettre de dépasser plusieurs lignes rouges. On lui a permis de nous faire des promesses et contre les promesses sans réagir , sans contredire et voilà maintenant ce que cela engendre, il est maintenant convaincu que la RDC c’est l’héritage de la famille Kissekedi , jusqu'à défier tout un peuple : Personne ne peut m’arrêter. L’hymne de l’UDP remplace l’hymne national au vu et au su de toute la classe politique. Cette fois -ci nous disons , non , non et non. Trop c’est trop, les limites sont débordées et il doit maintenant nous tuer pour accomplir son plan diabolique/macabre de présidence à vie. Rendez-vous ce samedi 14 décembre 2024, au terrain municipal de Masina, à Tshangu, pour dire "non". La patrie ou la mort, le peuple vaincra toujours. Article 64 en marche.
Fayulu a raison, de révision de la constitution nous sommes passés au changement de la constitution pour aboutir à une reforme constitutionnelle maintenant. Le retard dans la nomination du premier ministre n’a rien à voir avec la constitution. La séquence du formateur et de l’informateur Kabuya n’était pas du tout nécessaire. Nous devons nous focaliser sur les problèmes urgents, tels l’insécurité à l’Est , la délinquance dans les grandes villes, etc…
Qu'il amène ces arguments à la commission
Supposons que 2017 eecc quand l'opposition se battait pour le respect de la constitution. Est il possible que tous ces leaders là, n'avaient jamais lu la constitution défendue ? Ces leaders étaient, ou sont des analphabètes ? Dire à ces jeunes aujourd'hui, que la constitution défendue à l'éponge était fausse truffées des pièges eecc. Alors pourquoi amener les gens en guerre contre Kabila et la constitution. Nous sommes devant une défaite morale et intellectuelle d'une génération, des leaders politiques, des intellectuels et du peuple congolais, ayant participé à une guerre inutile.
Pourquoi seulement Fayulu. Tout congolais qui se dit intellectuel, informé et honnête, le sait que Tshilombo a menti, il est incapable de distinguer le vrai du faux.
Image d'archives. Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de la nomination de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka.