Société
Le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo, a fait savoir qu’il n’y aura pas de journée morte ce mardi 4 février 2025 à Kinshasa, invitant les kinois à vaquer librement à leurs occupations quotidiennes.
Cet appel du patron de la sécurité intérieure de la République Démocratique du Congo (RDC) fait suite aux messages qui circulent sur les réseaux sociaux annonçant une journée ville morte ce mardi 4 février 2025.
« Depuis la journée du dimanche 2 février 2025, nous constatons malheureusement, à travers les réseaux sociaux et les tracts, des appels à des manifestations qui ne vont pas dans l’ordre de la mobilisation pour soutenir l’action de nos FARDC et les Wazalendo sur terrain. Il est important que nous puissions échanger avec nos populations pour les mobiliser sur la nécessité de cette mobilisation et les types d’actions à mener pour mobiliser le pays tout entier à la protection de notre territoire. », a déclaré Jacquemain Shabani.
« La population congolaise doit savoir qu’elle n’a d’intérêt à organiser des actions négatives telles que la ville morte qui est, d’après lui, contre-productive pour l’économie du pays », a-t-il dit.
« Des actions négatives de type « ville morte » ne sont d’aucune importance dans ce que recherche le Gouvernement de la République et le peuple congolais pour défendre notre territoire. Nous devons rester tous lucides, debout, mobilisés et sensibilisés pour venir en appui à nos FARDC qui sont sur terrain. Une action de ville morte est une action négative, qui est une action de boycott. Nos compatriotes doivent comprendre que nous n’avons pas d’intérêt, nous congolais, à organiser un boycott ou un sabotage pendant que le territoire de la République est menacé Et même occupé. Nous avons besoin d’avoir une économie qui produit pour pouvoir soutenir l’effort de guerre. », a souligné le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur.
Jacquemain Shabani a souligné que les autorités urbaines de la ville de Kinshasa, capitale de la RDC, ont pris la décision de suspendre toutes manifestations après des récentes marches qui ont dégénéré à des actes de pillages et de vandalisme.
« C’est pour ça que les autorités urbaines de la ville de Kinshasa ont pris des mesures pour restreindre cette liberté de manifestation et de mouvement dans la ville. Ce qui fait que dans la ville de Kinshasa, jusqu’à nouvel ordre, il n’est pas permis à nos compatriotes d’organiser des manifestations publiques. », a-t-il conclu.
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Jacquemain Shabani Lukoo, vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, décentralisation et affaires coutumières