La demande provient de la Dynamique des Partis extraparlementaires de la Majorité présidentielle. Une correspondance datée du 28 mars ayant comme objet demande de remplacement du secrétaire général de la MP a été envoyée à Evariste Boshab en sa qualité de secrétaire général du PPRD par la Dynamique des partis extraparlementaires de la Majorité présidentielle, DPE/ MP en sigle. Les signataires de cette lettre, à savoir, Silvère Boswa Isekombe, Crispin Kabasele Tshimanga et Me Désiré Nawej Yav qui sont respectivement SG du Parti communiste congolais, président national de l’Union des Démocrates socialistes et président national du Parti conservateur des Droits coutumiers sollicitent l’implication d’Evariste Boshab pour obtenir auprès de leur autorité morale le remplacement diligent de l’actuel secrétaire général de la Majorité présidentielle qui est cadre du PPRD.
D’après le contenu la correspondance en question réceptionnée déjà au secrétariat du PPRD, principal destinataire, et auprès des services de l’Autorité morale de la MP dont la copie a été transmise pour information, « depuis environ trois ans, l’actuel secrétaire général n’arrive pas à constituer notre plateforme (MP) comme un mouvement fort, compétitif et cohérent capable d’affronter la nouvelle situation politique conformément à l’article 2 de la Charte de la Majorité présidentielle ». La DPE/ME se fonde aussi sur les impératifs de l’heure, d’après elle, très liés aux échéances électorales futures qui exigent une cohésion politique interne et nationale en rapport avec le discours de l’autorité morale de la MP tenu le 23 octobre 2013 devant les deux chambres législatives réunies en Congrès.
En s’adressant directement à Evariste Boshab, la DPE/MP tient à ce que le remplaçant d’Aubin Minaku dont le bilan est jugé négatif par cette frange de la Majorité sorte des rangs du PPRD et réunisse les qualités de rassembleur, de loyauté et de fidélité à l’autorité morale. Ce dernier doit être aussi un animateur politique chevronné, un mobilisateur et respectueux des chefs de partis signataires de la charte de la Majorité présidentielle.
Le dernier mot devant revenir à l‘Autorité morale de la MP, les signataires de ladite correspondance sont prêts à respecter son avis contraire. Ils ont eu déjà le mérite de dénoncer la défaillance de leur SG dans la gestion de la plateforme Majorité présidentielle.