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La RDC est engagée depuis 2015, sous la coordination du ministère du Plan,dans l’élaboration de son plan national stratégique de développement (PNSD) (2017- 2021), une opportunité de planifier le développement à la hauteur de ses potentialités et de rencontrer ses défis de développement socio-économiques respectueux de l’environnement.
Le ministère de l’Environnement, de la Conservation de la nature et du développement durable, Robert Bopolo, l’a fait savoir mardi 26 janvier à Kinshasa, dans son mot lu par son directeur du cabinet, à l’ouverture de l’atelier de lancement du processus de formulation d’une stratégie de développement sobre en carbone (Low strategy Developpement, LEDS).
« Le pays s’investit aujourd’hui, a-t-il poursuivi, dans une nouvelle planification quinquennale pour impliquer tous secteurs potentiellement productifs et diversifier l’économie, tributaire du secteur minier surtout de la rente issue de l’exportation brute du cuivre et du pétrole ». Les thématiques qui seront abordées au cours de ces travaux portent sur l’accélération de la diversification économique, le développement des infrastructures économiques du développement des secteurs privé et financier, le développement durable et la mobilisation des ressources pour le financement privé et public de la stratégie de développement.
Le ministre Bopolo a estimé que pour participer à la mobilisation des ressources financières climatiques innovants et d’atténuation, des efforts de tous les secteurs productifs et émetteurs de gaz à effet de serre (GES) devront être encadrés par une stratégie de développement sobre en carbone et concourir à l’émergence économique du pays.
M. Bopolo s’est réjoui de voir son ministère répondre à l’instruction du gouvernement de se mobiliser pour produire, sous la coordination du ministère du Plan, une feuille de route pour planifier, d’ici le 30 juin 2016, une stabilisation des ressources financières de l’état et rendre l’économie congolaise plus verte, durable et inclusive. Ces assises ont entre autres pour objectifs de chercher ensemble des indicateurs socio-économiques par secteur pour y ajouter une dimension climatique et environnementale et les insérer dans la matrice économique de priorité environnementale par secteur.
La formulation de la LEDS est une étape décisive pour le pays
Le délégué du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à ces assises, Alfredo Teixeira, a indiqué que la formulation d’une stratégie de développement sobre en émission est une étape décisive pour la RDC, notant que l’engagement de ce pays sur cette voie au lendemain de l’accord intervenu à l’issue à la Conférence des Parties sur le climat tenue à Paris du 29 novembre au 11 décembre 2015 est un signal fort et une preuve de sa volonté politique d’amorcer des réflexions pour un développement sobre en carbone par l’organisation de cet atelier de lancement dudit processus.
C’est dans ce contexte, a précisé M. Teixeira, que le PNUD recommande la formulation de la LEDS devant permettre à la RDC de libérer son potentiel de croissance économique verte. Selon lui, la LEDS est un modèle qui nécessite un engagement politique soutenu, ajoutant que le pays vient de franchir une étape essentielle qui va l’aider à mener des actions en synergies avec toutes les parties concernées et à prendre des mesures nationales appropriées d’atténuation de gaz à effet de serre (GES/ NAMAS).
Auparavant, le délégué du secrétaire général du ministère de l’Environnement, Gilbert Kilola, avait rappelé l’engagement pris par la RDC à mettre en application l’accord de Paris, à travers sa contribution prévue et déterminée au niveau national (CPDN/INDC). Cette CPDN, a déclaré M. Kilola, définit l’engagement du pays à réduire ses émissions de GES de 17 % entre 20121 et 2030 au coût de 21 milliards de dollars américains, englobant les efforts du pays aussi bien d’atténuation que d’adaptation au changement climatique, avec le soutien de la communauté internationale.
Il estime que la formulation de la LEDS se fera en étroite collaboration avec toutes les réformes sectorielles, initiatives et actions de développement en matière de lutte contre le changement climatique. Il s’agit du Plan national Climat, des objectifs de développement durable (ODD), de l’Initiative Energie Durable pour Tous (SE4ALL), du Plan national d’investissement agricole (PNIA) et du Plan d’investissement forestier REDD+ (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts/ PI-REDD)
Cet atelier, a souligné le représentant du secrétaire général à l’Environnement, a bénéficié de l’appui des autorités ministérielles, de l’Union européenne, des gouvernements d’Allemagne et d’Australie, du PNUD et des experts venus de différents secteurs de la vie nationale.
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