Religion
Dans son mot d’ouverture, prononcé en présence d‘une assemblée composée des religieux (messeigneurs, abbés, pères, des prêtres stagiaires, des séminaristes), des professeurs et d’autres invités, le cardinal Laurent Monsengwo s’est réjoui de prendre la parole à l’occasion de ce dialogue où les deux paroisses ont tenu à témoigner leur attachement à leurs saints patrons qui ont légué à l’Eglise, les enseignements basés sur les valeurs universelles de la paix. Ainsi, conformément à la pensée du Pape Jean XXIII, exprimée dans l’Encyclique « Pacem in terris », la paix est une tâche pour les hommes de bonne volonté, de rétablir les rapports de la vie en société sur les bases de justice, de liberté et de charité. La paix, poursuit-il, est un bien commun des hommes qu’ils doivent promouvoir. C’est celle apportée par le rédempteur et que nous demandons sans cesse. Toujours dans l’esprit de la pensée du pape Jean XXIII, l’archevêque métropolitain de Kinshasa a renchéri que nous devons bannir de nos cœurs tout ce qui peut mettre en danger la paix, afin que tous les peuples de la terre puissent, entre eux, former une véritable communauté fraternelle. Car la vraie paix, qui ne peut se créer que par la confiance mutuelle, est possible pour les hommes quand ils la demandent de bonne volonté lorsqu’ils sont eux-mêmes animés de bonne volonté d’amour, de justice, de solidarité, et de charité, en éliminant toutes les causes de conflits et de guerre à répétition.
Après le mot de bienvenue de l’Abbé Georges Njila, recteur du grand séminaire Jean XXIII, qui a témoigné la reconnaissance des deux chaires au pape François et au cardinal Monsengwo, il s’en est suivi le mot de circonstance de Mgr Timothée Bodika, évêque auxiliaire et vicaire général chargé de la Région apostolique Kin-centre, qui a souligné que les deux Papes, dans leur quête de la paix, se sentent coresponsables de l’avenir pacifique du monde. Ce colloque scientifique, a-t-il précisé, ne se contentera pas de faire la relecture de la pensée des deux papes, mais il envisage de donner quelques perspectives pour l’avenir car dit-on, il n’y a pas d’avenir sans souvenir.
Pour sa part, le prof. A. Georges Ndumba a procédé à la conférence inaugurale avec le thème « Amour-Justice-Solidarité, fondements de la paix ». Ce dernier a dressé un tableau représentatif de la paix dans notre monde actuel. Il a ainsi centré son intervention sur trois points à savoir le concept philosophique de la paix, la mise en relief des deux papes et l’explication du thème : amour-justice-solidarité, fondement de la paix.
S’agissant du concept philosophique de la paix, le conférencier a signifié que la paix est le refus de l’aliénation et de la dispersion. La vraie paix a-t-il ajouté, vise à fonder l’homme sur son territoire. Elle harmonise et libère. Il a accentué son adresse en disant que la paix ne peut trouver son fondement que dans l’amour, la justice et la solidarité car tout homme doit asseoir sa paix sur la confiance en soi, le respect de soi et l’estime de soi. L’amour, a-t-il ajouté, est un fondamental au service de la paix. La justice nourrit la paix, assure la régulation et la gestion saine de la société. Tandis que la solidarité est l’exigence de la vie humaine de part la racine de l’homme. Le professeur Ndumba a conclu son adresse en disant qu’il ne peut y avoir de paix que là où il y a l’amour, la justice et la solidarité.
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