Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
mediacongo
Retour

Monde

Brexit : pourquoi la France et l'UE poussent le Royaume-Uni vers la sortie

2016-06-29
29.06.2016
2016-06-29
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2016_actu/juin/du_27juin_au_2juillet_2016/conseil_europeen_cameron_merkel_hollande.jpg -

Pas question de laisser la plaie britannique à vif sans réaction. A défaut de pouvoir présenter un projet susceptible de relancer la construction européenne après le coup d'arrêt du Brexit, la France et ses partenaires ont multiplié les pressions ce mardi pour pousser le Royaume-Uni à tirer toutes les conséquences du référendum de la semaine dernière.

De François Hollande à Jean-Claude Juncker, de l'Assemblée nationale jusqu'au Parlement européen, tous les responsables politiques européens ont appelé Londres à enclencher le plus vite possible la procédure de divorce de l'article 50 du traité de Lisbonne. Leur objectif : éviter que les hésitations des dirigeants britanniques, qui ne semblent pas pressés de traduire en actes la victoire empoisonnée du "Leave", empêchent l'Europe des 27 de rapidement tourner la page.

"La responsabilité, c'est de ne pas perdre de temps pour traiter convenablement la question du départ du Royaume-Uni" et "pour traiter la question de la nouvelle impulsion que nous devons donner à l'Union européenne à 27", avait déclaré la veille François Hollande depuis Berlin. "Je n'imagine pas un gouvernement britannique, quel qu'il soit, ne pas respecter le choix de son propre peuple", a déclaré ce mardi le chef de l'Etat français aux journalistes, répétant qu'"il n'y a pas de temps à perdre" pour mettre en oeuvre le Brexit.

Ce mardi, les autorités européennes lui ont emboîté le pas. "L'Europe est prête à commencer la procédure de divorce même dès aujourd'hui", a promis le président du Conseil européen Donald Tusk.

"Nous ne pouvons pas nous installer dans une incertitude prolongée [...] Je voudrais que le Royaume-Uni clarifie sa position, pas aujourd'hui, pas demain matin, mais rapidement", a insisté de son côté le président de la Commission Jean-Claude Juncker devant le Parlement européen réuni en session extraordinaire. La veille, l'ancien dirigeant luxembourgeois s'était montré bien moins diplomate : "Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement britannique a besoin d'attendre jusqu'au mois d'octobre pour décider si oui ou non il envoie la lettre de divorce à Bruxelles. J'aimerais l'avoir immédiatement".

Calmer les marchés financiers et répondre aux populations

A Paris, où le Parlement a procédé à un débat sans vote pour tirer les leçons du Brexit, chacun juge qu'une sortie rapide du Royaume-Uni est la meilleure chance d'endiguer le risque politique et économique que fait peser David Cameron en renvoyant la responsabilité du divorce à son successeur, qui sera désigné en septembre prochain. A la tribune de l'Assemblée nationale, Manuel Valls a mis en garde contre "l'incertitude préjudiciable" des ambiguïtés de la position britannique. Alors que les bourses européennes ont chuté dans le sillage du référendum, "nous avons besoin de stabilité, pas seulement pour les marchés financiers", a plaidé le Premier ministre.

Paris redoute en effet que Londres, en laissant traîner la question de départ, cherche à négocier au meilleur prix les conditions de son retrait, offrant ainsi un dangereux précédent aux partis nationalistes européens qui exigent à leur tour un référendum national pour une sortie de l'UE. Surtout, tant que l'article 50 n'a pas été enclenché, difficile pour les dirigeants européens de tirer toutes les leçons du Brexit pour y apporter une réponse collective censée insuffler une nouvelle dynamique au projet européen.

"Depuis janvier 2013, l'Europe est suspendue à la décision britannique. Nous avons fait preuve de patience et de compréhension. Dorénavant, [...] ce n’est pas le parti conservateur britannique qui doit imposer son agenda", tranche Manuel Valls.

Londres a les clés en main

Une attitude interprétée par les pro-Brexit du Front national comme "une stratégie du chaos" de manière à ce que le Brexit "se passe le plus mal possible". Tout en reconnaissant que l'exécutif anglais est dans un "jeu de poker avec l'UE pour imposer les meilleures conditions de sortie possibles", la députée Marion Maréchal Le Pen accuse les gouvernements européens et l'exécutif français de mettre la pression sur Londres "pour éviter une forme de conséquences en cascades, d'autres référendums au sein de l'UE".

Pris en étau entre le suffrage du peuple britannique, l'effondrement de la livre sterling et la crise politique qui secoue ses deux principaux partis, le Royaume-Uni cherche avant tout à temporiser. David Cameron, dont le successeur sera désigné par le parti conservateur le 9 septembre prochain, a tenté de dédramatiser le retrait britannique. "Même si nous sommes en train de quitter l'UE, nous ne tournons pas le dos à l'Europe", a-t-il insisté, faisant valoir que les 27 autres Etats membres du bloc restaient "des voisins, des amis, des alliés, des partenaires".

Si David Cameron promet une procédure de divorce "aussi constructive que possible", ses partenaires n'ont toutefois aucun moyen de le contraindre à accélérer le tempo du Brexit. Seul l'Etat membre démissionnaire peut activer l'article 50 qui lancera officiellement les négociations sur un traité de sortie.

Geoffroy Clavel
huffingtonpost / MCN, via mediacongo.net
C’est vous qui le dites : 2 commentaires
8450 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


Anonyme @EFOFFU1   Message  - Publié le 29.06.2016 à 17:28
Oui tu as raison mon cher, tu emaballes tes valises,ok allons signer l'acte de divorse,oooh qui va s'occuper de mes enfants je sais que tu vas epouser une autre femme elle fera souffrir mes enfants.

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
Anonyme @EFOFFU1   Message  - Publié le 29.06.2016 à 16:34
Les britaniques sont comme une femme qui fait des valises hesitant d'aller chez eux en pensant des consequences qui vont en decouler, vous aviez feter le NON danser encore et signer vite l'acte des divorse, vous entrerez en recession bientot.

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
right
Article suivant Attentat suicide à l'aéroport d'Istanbul : 28 morts et 60 blessés
left
Article précédent Présidentielle américaine : Trump en chute libre face à Clinton dans un nouveau sondage

Les plus commentés

Société Justice : l'ancien vice-ministre des Hydrocarbures condamné à 20 ans de prison

17.04.2024, 14 commentaires

Politique Spéculation autour du rôle de Maman Marthe : « Elle incarne la vision prophétique du parti, UDPS, devant guidé l’action politique du Président de la République. » ( Lisanga Bonganga)

19.04.2024, 14 commentaires

Economie Acquisition de concession arable à Brazza par le Rwanda : une arme de destruction économique aux portes de Kinshasa (Analyse d'André-Alain Atundu)

18.04.2024, 11 commentaires

Politique Noël Tshiani Muadiamvita : ‘‘La Constitution actuelle empêche la RDC d’aller vite vers le développement’’

19.04.2024, 11 commentaires

Ont commenté cet article



Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance