Joseph Kabila et François Hollande d’accord pour développer et diversifier les échanges économiques

La nécessité de développer et de diversifier, au plan bilatéral, les échanges économiques et humains  entre la République démocratique du Congo et la République française dans les secteurs des transports, des infrastructures et de la gestion durable des ressources naturelles a été au centre de l’entretien d’environ 50 minutes, mercredi 21 mai au Palais de l’Elysée à Paris entre les présidents Joseph Kabila Kabange et François Hollande, indique le communiqué publié par le service de presse de l’Elysée.

Les deux Chefs d’Etat se sont par ailleurs réjouis, souligne le communiqué, des relations de coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’éducation primaire, de la formation  professionnelle, de l’accès à l’eau et de la gouvernance financière du pays. Au cours de cet entretien, la situation politique et sécuritaire  dans la région des Grands Lacs a été également évoquée.

« Le Chef de l’Etat Français a rappelé, comme il l’avait fait à Kinshasa en octobre 2012 à l’occasion du 12ème Sommet de la Francophonie, son attachement à l’intangibilité des frontières de la RDC », ajoute le communiqué, qui relève par ailleurs la satisfaction du président François Hollande des progrès obtenus dans la lutte contre les groupes armés qui sévissent dans l’Est de la RDC.

Au sujet de la République centrafricaine, les deux présidents ont réaffirmé leurs efforts de mobilisation pour ce pays, où des contingents congolais et français sont déployés. Dans le même registre, ils ont souhaité que l’opération de maintien de la paix des Nations unies, qui sera déployée à partir du 15 septembre prochain, dispose d’un mandat solide et soit articulée autour de la mission africaine présente dans ce pays.

M. François Hollande a rappelé l’attachement de la France à la protection des libertés politiques, à la lutte contre les violences sexuelles, à la stabilité des institutions et à la défense des droits humains en RDC, conformément aux résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies, conclut la communiqué.