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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Et si Trump refaisait le coup de Bush en 2000?

2016-09-16
16.09.2016
2016-09-16
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Donald Trump vaincu par Hillary Clinton mais tout de même élu? C'est possible, et cela constituerait probablement le pire cauchemar pour le camp démocrate, seize ans après le traumatisme lié à l'élection de George W. Bush en 2000.

Bien que ratrappée dans les sondages, Hillary Clinton n'imagine sans doute pas Donald Trump lui chiper la Maison Blanche le huit novembre prochain. Mais bien plus qu'une défaite en bonne et due forme, le pire pour la Démocrate serait de voir son rival républicain l'emporter au sein du collège électoral tout en étant minoritaire au plan national.

Trois précédents dans l'histoire

Pour rappel, l'élection présidentielle américaine se joue au niveau des États. Un candidat peut donc se contenter d'en remporter suffisamment et ainsi atteindre la majorité absolue (270 grands électeurs) en recueillant toutefois moins de voix que son adversaire. Une anomalie assez rare puisqu'elle s'est produite à seulement trois reprises dans l'histoire américaine. À chaque fois, cela a souri aux Républicains, dont le dernier en date était George W. Bush face à Al Gore en 2000. L'ancien vice-président de Bill Clinton avait en effet recueilli 48,4 % des voix contre 47,9 % au Texan qui, grâce à sa victoire polémique en Floride, avait atteint le total suffisant de 271 grands électeurs.

George W. Bush et Al Gore lors d'un débat présidentiel en 2000. © ap.
Un traumatisme que pourrait éventuellement revivre le parti à l'âne en 2016, comme l'explique le journaliste politique David Wassermann dans un article publié sur le site FiveThirtyEight.

Selon Wassermann, Donald Trump bénéficie du fait que les catégories de population qui lui sont très impopulaires, comme les électeurs blancs diplômés et les minorités raciales, sont concentrées dans des Etats qu'il est déjà certain de perdre ou de gagner.

L'importance des "Swing States"

Le journaliste de citer en exemple les trois Etats où les Hispaniques, particulièrement hostiles à Trump, sont les plus présents. Il s'agit de la Californie, du Nouveau-Mexique (que Trump perdra à coup sûr), et du Texas, qui reste malgré tout largement conservateur.

Une délégations de supporters texans de Donald Trump à la Convention républicaine. © photo news.
Pour illustrer ce phénomène, Wassermann cite l'Utah. Les Mormons, qui y sont très nombreux et eux aussi hostiles à Trump, feront drastiquement baisser son nombre de voix au niveau national. Pas suffisant néanmoins pour empêcher une victoire républicaine dans l'"État de la ruche." En 2012, Mitt Romney, Mormon lui-même il est vrai, avait littéralement écrasé Barack Obama avec plus de 50 points d'avance. L'Utah a toujours voté pour le ticket républicain depuis 1968.

Comme souvent, l'élection se jouera dans les Etats indécis, les fameux "Swing States" comme l'Ohio, la Pennsylvanie ou le Wisconsin. Des Etats qui comptent un électorat blanc populaire conséquent, dont Donald Trump a bon espoir de mobiliser massivement.

Le site Politico anticipait déjà en mai dernier.

"2016 s'annonce comme un duel qu'une campagne Clinton peut perdre État par État, même en engrangeant le vote national grâce à la Californie et d'autres endroits gagnés d'avance."

Un cataclysme qui laisserait des traces

L'élection de 2000 avait laissé des traces au sein de la sphère politique américaine. Mais selon le New York Magazine, un tel scénario serait encore plus dévastateur aujourd'hui car l'Amérique est plus divisée politiquement que jamais. Le poids plus lourd cette année des candidats indépendants aurait aussi pour conséquence que Trump l'emporterait sans doute avec un pourcentage du vote national encore inférieur à celui de Bush en 2000.

Un cataclysme qui relancerait les débats sur un système électoral si paradoxal. Hillary Clinton, qui quittait alors la Maison Blanche après huit ans en tant que Première dame, affirmait d'ailleurs ceci à l'issue du vote polémique en 2000.

"Je crois fermement que dans une démocratie, nous devrions respecter la volonté du peuple, et pour moi cela signifie qu'il est temps de nous débarrasser du collège électoral et de passer à l'élection directe de notre président", confiait alors Mme Clinton.

Seize ans plus tard, ce n'est toujours pas le cas. Espérons pour elle qu'il ne soit pas trop tard.


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