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Airbus espère tester sa première voiture volante avec un passager d'ici fin 2017, affirme son PDG, Tom Enders. Ce dernier ajoute prendre "ces recherches très au sérieux".
Tom Enders, le président directeur-général d’Airbus, a confirmé l’avancée rapide de son projet de véhicule volant et autonome. Les tests débuteront dans les mois qui viennent. L’annonce avait surpris au mois d’août dernier. Airbus avait annoncé travailler sur un projet de voiture volante autonome répondant au doux nom de Vahana qui signifierait "véhicule des dieux" en sanscrit.
Cinq mois plus tard, le PDG d’Airbus déclarait à l'agence Reuters qu'un prototype de voiture volante conçu pour une personne était en train d’être finalisé et que les tests débuteraient avant la fin de l’année. Mais il n'a pas précisé s'il s'agissait bien de Vahana.
Les technologies sont prêtes
Invité à s’exprimer lors de la conférence Digital Life Design de Munich, il est revenu sur le concept de voiture volante, un fantasme des années 50 et 60 devenu un très sérieux projet industriel. « Je ne suis pas un grand fan de Star Wars », a-t-il déclaré. « Mais j’ai toujours cru que les voitures volantes qu’on voit évoluer sur différents niveaux dans la saga pourraient devenir réalité (...) Aujourd’hui, la puissance de calcul et la technologie de navigation sont prêtes ».
Il a aussi déclaré à Reuters que ces technologies devraient être propres pour éviter de polluer davantage les villes encombrées. Autre avantage d’un tel véhicule, réduire les coûts d’infrastructure. Plus besoin de consacrer des milliards à construire et entretenir des ponts et des routes en béton. Pour Tom Enders, nous entrons actuellement dans une nouvelle ère qui sera marquée par l’individualisation des transports aériens.
Airbus a créé l’année dernière une division « Urban Air Mobility » pour plancher sur les véhicules du futur. En l'occurrence, Vahana est développé par A³, bras armé du groupe Airbus au sein de la Silicon Valley et dirigé par Paul Eremenko, passé notamment par Google ATAP et précédemment par la DARPA, où il était en charge de tous les développements des avions et navettes spatiales.
Le véhicule, doté de 8 rotors sur deux couples d’ailes, pourrait être utilisé aussi bien comme taxi automatisé pour une personne que pour transporter du fret. On pourrait ainsi réserver le service depuis son smartphone.
Un service de taxi-hélicoptère déjà sur pied avec Uber
Le projet prend tout son sens quand on sait qu'Airbus a conclu un partenariat avec Uber pour mettre sur pied un service de taxi-hélicoptère testé lors du festival de Sundance 2016. On connaît aussi les ambitions d'Uber en matière de voiture autonome. Une fois la technologie éprouvée, il n'y aura plus qu'un pas à sauter pour passer à une offre de réservation d'hélicoptère autonome.
Airbus développe également un autre projet, CityAirbus, un drone hélicoptère pouvant transporter plusieurs passagers. Mais le groupe est avare en détails techniques. Toujours juste sait-on que l'appareil sera électrique et sans pilote.
Les autres projets concurrents
En octobre 2014, une entreprise slovaque faisait beaucoup de bruit en présentant l'AeroMobil 3.0, une version fonctionnelle de sa voiture volante.
Mais Airbus n’est pas le seul à lorgner sur les taxis volant. Rappelons que plusieurs autres projets de « vraies » voitures volantes sont en cours. Il s'agit en l'occurrence de véhicules roulants pouvant se transformer en aéronefs.
La start-up française Vaylon a ainsi développé Pegase, un modèle de buggy convertible en aéronef de type ULM avec une propulsion à hélice et une voile de parapente. Le véhicule, sur le marché depuis le mois de juin dernier, ne se destine cependant pas au grand public. C’est un tout-terrain destiné aux forces spéciales et à des équipes d’assistance qui ont besoin de pénétrer des zones sinistrées ou de s’approcher discrètement d’un conflit.
Le Pégase de Vaylon, un drôle de buggy volant
Larry Page, le cofondateur de Google, a aussi investi 100 millions de dollars dans la start-up Zee.Aero qui aurait déjà développé un prototype de voiture volante qui décolle verticalement. Il aurait également investi dans Kitty Hawk, une société qui entre directement en concurrence avec Zee.Aero. L'objectif du milliardaire serait donc bel et bien d'aider au développement d'une voiture volante coute que coute.
Et selon Mark Moore, ancien ingénieur aéronautique de la NASA interrogé par Bloomberg, nous serions à quelques pas d'y arriver : "Au cours des cinq dernières années, on a observé des avancées significatives dans des technologies essentielles. Ce qui va sortir dans les prochaines cinq années sera tout simplement incroyable."
Une dernière entreprise américaine, Terrafugia, planche aussi sur une voiture volante. Mais très peu d'informations ont filtré jusqu'à présent.
Pour Larry Page, la voiture volante sera un élément de notre quotidien dans le futur, et c'est pourquoi ce dernier a créé deux start-ups visant à développer ce type de véhicule. Reste qu'il faudra sans doute réviser notre vision de science-fiction de la voiture volante : il s'agira certainement d'un hybride de véhicule capable de prendre la forme d'un avion.
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