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Donald Trump a pris un décret en fin de semaine dernière on ne peut plus polémique puisqu’il empêche les ressortissants de 7 pays à majorité musulmane d’entrer sur le territoire des Etats-Unis. Apple, Google, Microsoft… plusieurs géants de la Silicon Valley directement touchés par ces mesures ont exprimé leur indignation, et organisent une résistance juridique face à la politique de Donald Trump.
Vendredi, le nouveau président des Etats-Unis Donald Trump a pris un décret qui a pris tout le monde par surprise : il a fermé l’entrée sur les territoire des Etats-Unis à tout ressortissant de 7 pays à majorité musulmane, même aux détenteurs de la carte verte, le visa permanent dont disposent les travailleurs résidents aux Etats-Unis. Des mesures inacceptables pour les dirigeants de la Silicon Valley, directement impactés par ces mesures.
Dans un premier temps, Apple, Google et Microsoft ont offert une aide juridique à leurs employés affectés par le décret, comme en témoignent des notes envoyées à leurs équipes. Plusieurs autres dirigeants ont décidé de suivre pour mettre en commun des ressources pour concrétiser cette protection. D’autres à l’image d’Uber ou de Slack ont suivi en dénonçant la mesure.
Et d’investir à leur tour plusieurs millions de dollars dans la protection juridique de leurs employés. Les startups ne sont pas en reste. Michael Dearing, un investisseur de la Silicon Valley vient d’annoncer la création du projet ELLIS dont l’acronyme rappelle le nom du port New-Yorkais par lequel des millions de migrants sont entrés aux Etats-Unis.
Le but est d’offrir le même type de protection aux employés des petites entreprises que celle dont Apple, Google et Microsoft sont capables d’offrir. D’autres initiatives, dont celle de l’investisseur Dave McClure visent à investir au Moyen Orient pour soutenir les entrepreneurs qui ne pourraient plus se rendre aux Etats-Unis depuis leur pays d’origine.
Une manifestation le 14 mars sous le mot d’ordre Tech Against Trump (la Tech Contre Trump) a par ailleurs été annoncée.
Apple, Google, Microsoft… : les réactions officielles au décret anti-immigration de Donald Trump
Comme nous vous le disions plus haut, Apple, Google et Microsoft ont envoyé des notes internes à leurs employés suite à la signature du décret. Tim Cook, le patron d’Apple, a de son côté souligné que la firme « n’existerait pas sans l’immigration » et d’ajouter : « nous ne soutenons pas cette politique ».
Tim Cook a conclu sa note, dans laquelle il annonce que l’entreprise offrira un soutien juridique à ses employés affectés, par une citation de Martin Luther King : « Nous sommes peut-être tous venus sur des navires différents, mais nous sommes dans le même bateau maintenant ». Tim Cook a beaucoup cité Martin Luther King dernièrement, symbole de la désobéissance civile non-violente, dans ses mémos consécutifs à l’élection de Donald Trump.
Dans sa note aux employés, le patron de Google Sundar Pichai a exprimé sa « peine de voir le coût personnel de ce décret sur nos collègues » et a insisté sur le fait que son entreprise « continuera à faire connaître son opinion sur ces problèmes aux leaders de Washington et d’ailleurs ». Notons que l’un des co-fondateurs de Google et président d’Alphabet, Sergey Brin, s’est rendu à une manifestation à l’aéroport de San Francisco.
Il a déclaré à Forbes être là « parce que je suis un réfugié ». Il a en effet émigré aux Etats-Unis en 1979 depuis l’Union Soviétique pour fuir la persécution contre les juifs. Satya Nadella, le patron de Microsoft s’est de son coté opposé au modèle d’immigration proposé par Trump en soulignant : « nous croyons que les lois sur l’immigration peuvent et doivent protéger le public mais sans sacrifier la liberté d’expression ou de religion ».
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