Société
Près de 25 bus TRANSCO ont été vandalisés dernièrement, au lendemain de l’annonce de la mort du président national de l’UDPS. Ces actes de vandalisme qui deviennent de plus en plus fréquents à chaque fois qu’il y a des mécontents perturbent le déroulement du travail au sein de cet établissement public qui a reçu la mission de servir la population congolaise.
La direction générale de cette entreprise qui a livré cette information aux journalistes, ce jeudi 9 février 2017, a souligné que l’une des conséquences de ce comportement est l’apparition de longues files d’attentes dans la quasi-totalité des arrêts. « Les Congolais devraient plutôt préserver ces biens qui les aident à se déplacer à moindre frais et surtout en toute sécurité. En dépit des multiples avantages qu’offrent les bus TRANSCO (sécurité, assurance d’arriver à destination sans demi-terrain, accès dans le bus sans précipitation, etc.), nous sommes les premières victimes d’actes inciviques… », a-t-on martelé.
Faisant noter que la situation de TRANSCO n’est pas apocalyptique, trois ans après sa création, la direction générale constate malheureusement l’opprobre jeté sur l’entreprise alors que celle-ci n’est pas encore comptable du renouvellement des bus. « Cette responsabilité relève de l’Etat qui devait assurer le financement des bus comme dotation de départ conformément au Business Plan élaboré à la création de TRANSCO. Cette option prise par l’Etat se justifie par le fait du prix social du titre de transport [ticket] fixé par Arrêté interministériel à 500 Francs congolais ne permettait pas d’envisager l’acquisition des bus aussi coûteux (152.000 USD par grand bus et 103.000 USD par minibus) sur fonds propre de l'établissement. Dès lors, comment comprendre qu’avec la grave dépréciation de la monnaie nationale qui a laminé les revenus de TRANSCO en termes de pouvoir d’achat sur le marché national et international, le taux de change du Dollar américain étant passé de 920 Francs congolais en 2013 à plus ou moins 1.350 Francs congolais à l’achat alors que le prix du ticket est resté figé à 500 Francs congolais pour un trafic de plus en plus congestionné et une voirie dégradée au point de suspendre certaines lignes à rendement (cas des Lignes 9 UPN – Unikin et 14 Matete - UPN), que l’on puisse incriminer TRANSCO d’être incapable d’acquérir de nouveaux bus sur fonds propres ? », précise la direction.
Tout en rassurant l’opinion sur le fait qu’il n’y a aucun problème de gestion au sein de l'établissement, la direction générale a néanmoins reconnu que la trésorerie de l'établissement est sérieusement affectée par le faible coût du ticket (500FC) et la dépréciation de la monnaie nationale. « A ce propos, il est important qu’il soit porté à l’attention de l’opinion que le déficit ou le déséquilibre financier précaire est d’abord une question d’ordre structurel et pas forcément de gestion managériale. Cette situation est la caractéristique de tout établissement de transport public, et ce de par le monde.
Conscient de cette réalité économique, l’Etat congolais s’emploie et s’efforce en dépit de la conjoncture économique difficile d’honorer ses engagements. Il s’agit d’abord de la subvention en carburant qui est effective, et ensuite la subvention d’équilibre qui n’est pas encore effective à ce jour et dont le mécanisme d’activation est actuellement en cours », a-t-on renseigné.
Il convient de noter que près de 3 ans après sa création, le staff composé de dirigeants congolais, a réussi à aligner quelques réalisations importantes, notamment, le lancement effectif de 28 lignes urbaines et 1 ligne interurbaine (Kinshasa – Kikwit) contre 13 lignes seulement à l’époque des « blancs » ; l’expérimentation de la billettique électronique sur 4 lignes ; le système de pointage biométrique, prise en charge médicale de qualité, etc.
Patrimoine commun à tous les Congolais, TRANSCO appelle les Congolais épris de paix et de patriotisme à lui accorder sa confiance et à faire échec à toute tentative de déstabilisation émanant des personnes mal intentionnées qui usent de malice, de calomnie, de désinformation, d’intoxication dans le seul but de couper tout appui gouvernemental (appui de l’Etat) indispensable à sa pérennité. « Cette mesquinerie déroulée en campagne de salissage de l’image de TRANSCO n’a pour seul objectif que de confirmer la thèse de ‘faillite’ tant souhaitée par les ennemis du peuple congolais et de la vision sociale éclairée du Président Joseph Kabila. A qui une telle démarche de déstabilisation de TRANSCO profite-t-elle ? » s’interroge-t-on.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique Sous les auspices de Marthe Kasalu, Deo Bizimu et Augustin Kabuya mettent fin à leur différend à l’UDPS
06.09.2024, 14 commentairesPolitique Tentative d’évasion à la CPRK : Adrien Poba réagit aux accusations de Franck Diongo en affirmant, « Le Président Félix Tshisekedi n’est ni de loin ni de près responsable du sabotage à la prison centrale de Makala »
09.09.2024, 11 commentairesPolitique Mémorandum sur la sécurité Chine-Afrique de l'Est : suite à la non condamnation du Rwanda, la RDC se réserve d'apposer sa signature !
07.09.2024, 9 commentairesAfrique FOCAC2024: Dans son jeux de multilatéralisme, la Chine salue le « rôle positif » que joue le Rwanda dans… le maintien de la paix en Afrique !
07.09.2024, 8 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance