Société
Le chauffeur, qui roulait à tombeau ouvert, a cogné ces deux infortunés qui dansaient sur les terrasses érigées tout au long de la route asphaltée. A en croire les témoins de cet accident, c’est l’excès de vitesse du chauffeur du véhicule de transport en commun qui a été à la base de ce drame. Le bilan est de deux morts et plusieurs blessés graves.
« Après cet accident, ce bus a terminé sa course sur une voiture de marque BMW en stationnement et complètement déclassée. La présente tragédie a été provoquée par le chauffeur du véhicule de marque Mercedes 207 qui roulait à vive allure sur le boulevard Kimbuta. « Je regrette parce que cet accident aurait pu être évité si le chauffeur du « 207 » roulait à une vitesse moyenne. Je ne sais pas pourquoi les chauffeurs de cette marque de véhicule conduisent toujours de la sorte » s’est interrogé un témoin. « C’est incompréhensible de voir quelqu’un en train de conduire comme s’il était dans une compétition de rallye Paris-Dakar », a-t-il déploré. « J’estime qu’au-delà de la vitesse, il y a aussi un manque de maitrise et l’absence de l’application du code de la route qui est à la base de ce drame », a-t-il déploré.
Après le constat des agents de la police de circulation routière, les victimes ont été évacuées à l’hôpital Roi Baudouin, situé dans la commune voisine de Masina, à quelques mètres du marché de la Liberté.
Par ailleurs, certaines personnes pensent que la majorité de chauffeurs de « 207 » conduisent en état d’ivresse. « l’un de ces chauffeurs a été appréhendé par la police dernièrement sur le boulevard Lumumba, après avoir été à la base d’un accident similaire. Lors de cette arrestation, les policiers avaient trouvé du chanvre dans la poche de son pantalon et une bouteille de whisky communément appelé « supu na tolo ». Ce qui prouve à suffisance que, la plupart de ces conducteurs kinois sont généralement de grands consommateurs de drogue et d’alcool, et une fois ivres au volant, ils se permettent de faire n’importe quoi », rapporte un habitant du quartier 1.
La mise en garde du gouvernement provincial aux finalistes, parents et responsables éducationnels interdisant toute manifestation susceptible de troubler l’ordre public a été foulée aux pieds par les lauréats. La décision de l’autorité urbaine n’a pas été captée par les finalistes des humanités qui ont offert au public des scènes d’extravagances au boulevard Kimbuta dans la commune de N’Djili. Plusieurs cas de dérapages ont été observés. La concentration des finalistes sur cette place publique mardi 15 juillet a vite tourné au pire. Ivres de joie, de nombreux lauréats se sont empiffrés de bières et ont roulé sur des motos à une vitesse excessive.
Cette soirée a été chaude dans tous principaux carrefours de la ville de Kinshasa. Il a été observé de comportements excessifs sur la voie publique lors de la publication des résultats de l’examen d’Etat. Aucune disposition n’a été prise par l’hôtel de ville pour punir les auteurs de ces dérapages. L’avertissement de l’autorité provinciale n’a pas été respecté par les lauréats.
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