Le ministre des Ressources hydrauliques satisfait de l’engagement des candidats développeurs au projet d’Inga 3

Le ministre des Ressources hydrauliques et électricité,  Bruno Kapandji Kalala, s’est dit satisfait de l’engagement pris par les candidats développeurs à construire, dans le délai, la centrale hydroélectrique d’Inga 3 de 4.800 mégawatts, par la mobilisation des fonds évalués à 12 milliards USD, à la clôture, jeudi, de l’atelier d’échange d’informations sur le projet d’Inga tenu du 22 au 24 juillet à Kinshasa.

Les résultats de l’atelier seront transmis aux bureaux d’études pour  adapter le calendrier par rapport aux échéances de 2015 et 2020 qui prévoient, respectivement, la pose de la première pierre et la production du premier mégawatt. M. Bruno Kapandji a rappelé la volonté du gouvernement de réaliser le projet de  développement intégral du site d’Inga (40.000 MW) dans le but de fournir aux populations et aux industriels une énergie fiable. C’est aussi un projet de base, selon le ministre, pour créer l’unité africaine par des interconnexions régionales à travers des autoroutes de l’énergie au départ de la République démocratique du Congo.

Le ministre a évoqué, à cet effet, l’engagement de la République sud-africaine au projet d’Inga, basse chute, avec la confirmation d’une demande de 2.500 MW et la requête pressante du Nigeria d’importer l’énergie au départ de la RDC. Il a ensuite encouragé le risque pris par les candidats  développeurs dans ce projet initié au moment où la RDC jouit d’une stabilité institutionnelle, d’une monnaie stable, d’un climat d’affaires propice avec la promulgation de la loi sur l’électricité et d’une croissance économique en progrès continu. C’est ici qu’il a rappelé la détermination du Président de la RDC, Joseph Kabila Kabange, à moderniser le pays, avant d’encourager l’adhésion des candidats développeurs à cette vision.

Le projet d’Inga a été  retenu comme projet phare par les ministres des Finances de l’Afrique lors du Forum d’Abuja, au Nigeria, en avril 2014, a fait remarquer le ministre Kapandji, avant de rendre  hommage aux bailleurs de fonds dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Banque  européenne d’investissement.

De son côté, le coordonnateur de la CGIB/cellule de gestion d’Inga 3,  M. Bernard Diayele, s’est dit satisfait des actions futures de l’identification. Il s’agit, a-t-il dit, de la mise en place d’un cadre  d’échanges entre la RDC et la RSA, la mise à disposition d’une plateforme destinée à faciliter les échanges du groupe de travail, la tenue des réunions du groupe consultatif et l’établissement d’un programme  pour la finalisation du document de consultation, avec l’objectif de l’envoyer aux candidats développeurs d’ici fin septembre 2014.

Outre les trois candidats développeurs connus, à savoir ACS – EUROFRISA – AEE (espagnol), GTPC – CWE – SINOHYDRO (chinois) et SNC Lavalin – POSCO – DAEWO (canado-coréen), les  autres candidats développeurs qui s’étaient  retirés commencent à revenir  au projet d’Inga.