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C'est une des conséquences de la procédure de déclenchement du Brexit. La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a formellement demandé, vendredi 31 mars, au gouvernement britannique "le pouvoir d'organiser un second référendum d'indépendance".
La cheffe du Parti national écossais a fait parvenir une lettre à la Première ministre britannique Theresa May dans laquelle elle souligne que "le peuple écossais doit avoir le droit de choisir son propre avenir". Le Parlement régional, dominé par les indépendantistes, s'est prononcé mardi, par 69 voix contre 59, en faveur de ce nouveau référendum.
First Minister @NicolaSturgeon formally asks the Prime Minister for powers to hold a second independence referendum https://t.co/Yq2ihkEj8A pic.twitter.com/HeJIPsVSZ0
— First Minister (@ScotGovFM) 31 mars 2017
"Pas le bon moment" pour Theresa May
La Première ministre britannique Theresa May (à droite) s'est rendue à Glasgow le 27 mars 2017 pour rencontrer la cheffe du gouvernement écossais, Nicola Sturgeon, sur fond de Brexit. (© Reuters/Russell Cheyne)
Nicola Sturgeon, qui justifie la tenue d'un second référendum par le vote de 62% des Ecossais en faveur d'un maintien dans l'Union européenne, souhaite que la nouvelle consultation ait lieu entre la fin de l'année 2018 et le début de l'année 2019. Elle a déclaré en début de semaine qu'il serait "démocratiquement indéfendable" que Londres refuse d'accéder à la demande du Parlement écossais.
Mais la Première ministre britannique Theresa May a déjà prévenu que ce n'était "pas le bon moment". La raison ? Une période de deux ans de discussions complexes avec Bruxelles, pour négocier le Brexit, vient tout juste de débuter. Nicola Sturgeon a besoin de l'accord du gouvernement et du Parlement de Westminster pour organiser cette seconde consultation.
Si Theresa May a le pouvoir de bloquer l'initiative, les analystes estiment qu'il sera compliqué de la repousser indéfiniment. Anticipant un rejet de Londres, Nicola Sturgeon a indiqué qu'elle allait annoncer après les vacances de Pâques les prochaines étapes de son projet.
48 % des Ecossais seraient opposés à ce référendum
Nicola Sturgeon a besoin de l’accord du gouvernement et du Parlement de Westminster pour organiser cette seconde consultation. Si Theresa May a le pouvoir de bloquer l’initiative, les analystes estiment qu’il sera compliqué de la repousser indéfiniment. Anticipant un rejet de Londres, Nicola Sturgeon a indiqué qu’elle allait annoncer après les vacances de Pâques les prochaines étapes de son projet.
Il lui restera à convaincre les Ecossais du bien-fondé d’un nouveau référendum. Selon un sondage publié vendredi par l’institut Survation, 46 % préféreraient s’en passer alors qu’ils seraient 41 % à y être favorables. Dans la même enquête, 48 % des Ecossais se disent opposés à l’indépendance, contre 43 % à souhaiter une rupture avec le reste du Royaume-Uni (9 % d’indécis).
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La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon écrivant la lettre de demande officielle de référendum d'indépendance à la 1er Ministre britannique, Theresa May. Edinburgh, le 30 mars 2017. (© Stuart Nicol/The Scottish Government/AFP)