Culture
En mission à Kinshasa, le ministre belge membre du collège de Cocof en charge de la Formation professionnelle, de la Culture, du Transport scolaire, de l’Action sociale, de la Famille, du Sport et des Relations internationales et Secrétaire d’Etat à la Région de Bruxelles-Capitale, Rachid Madrane, a effectué le lundi 28 octobre 2013, une visite éclair au Centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa (CWB). Il est venu personnellement se faire une idée sur le terrain avant de rencontrer la Commission mixte permanente. Le travail a consisté à sélectionner les projets, les évaluer suivant les objectifs assignés au préalable et en fonction des moyens à mobiliser par rapport au rôle social et aux besoins locaux.
La RDC criminalise la torture et se dote des entités de liaison
La vice-ministre de la Justice et droits humains, Maguy Sakina Binti Selemani, en collaboration avec le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH), a clôturé, lundi 28 octobre 2013, l’atelier de vulgarisation de la loi n°011/008 du 09 juillet portant criminalisation de la torture. Cette rencontre a également servi de tremplin pour installer l’entité de liaison des droits de l’homme dans la ville de Kinshasa.
Depuis l’année passée, le ministère de la Justice et droits humains avait entamé une campagne de vulgarisation de la présente loi à travers les provinces de la RDC. Cette campagne de sensibilisation s’est faite auprès des officiers des FARDC, de la Police nationale congolaise (PNC), des cadres des services de sécurité, des magistrats et au niveau des administrations publiques. L’entité provinciale de liaison des droits de l’homme, qui a été installée pour ce faire, sera présidée par le gouverneur de la province.
Cette structure se définit comme un cadre de concertation entre les autorités publiques et la société civile. Elle permet d’examiner tous les problèmes de proximité inhérents aux droits de l’homme et d’en proposer des solutions. Pour la vice-ministre, les résultats des travaux de cet atelier traduisent la volonté de chaque participant de consolider le respect des droits humains et la lutte contre l’impunité en RDC.
Cinq sous-thèmes ont été développés au cours de cet atelier : les instruments internationaux de lutte contre la torture, l’état des lieux de la lutte en faveur de la pénalisation de la torture dans la ville de Kinshasa, le rôle de l’entité de liaison dans la mise en œuvre des droits humains en province, l’éthique et la déontologie des officiers des FARDC, la Police nationale et les agents des services de sécurité dans la lutte contre la torture et la contribution du parquet dans la lutte contre la torture.
Mme Maguy Sakina Binti Selemani a rappelé à la société civile toute entière que son apport est aussi d’une grande importance pour la conjugaison d’efforts à la base. Selon elle, tous les services publics doivent comprendre la portée de sa mission en province pour consolider ce cadre de dialogue qui est l’entité de liaison. La vice-ministre de la Justice et droits humains souhaite que ce dialogue constructif soit permanent entre les autorités provinciales, les ONGDH locales et le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits humains (BCNUDH).
Le directeur du Bureau de coordination des Nations unies a indiqué que cette séance de travail était la dernière étape des ateliers tenus à travers le pays pour résorber les problèmes de droit de l’homme. Il a loué les efforts du Gouvernement en mettant en place une loi qui criminalise la torture et la ratification de l’Accord international sur la torture.
D’après ce fonctionnaire international, la RDC a condamné les crimes de tortures depuis 2011. Ce haut cadre du Bureau des Nations unies estime qu’il y a nécessité de mettre en œuvre des mécanismes de lutte contre la torture. Pour mettre fin à la torture dans la ville de Kinshasa, il est nécessaire de maintenir le dialogue permanent entre les autorités provinciales et les ONG des droits de l’homme.
Dans cette optique, le secrétaire général à la Justice, Moya Kilima, a précisé que la torture est interdite dans la Constitution en son article 13. La RDC, poursuit-il, vient d’ériger les actes de torture et leurs tentatives en infractions criminelles. Le ministère de la Justice et droits humains en appelle auxinvite les magistrats à combattre et condamner tous les auteurs de torture.
Au cours de la campagne de vulgarisation de la loi sur la torture, les entités de liaison ont été installées dans toutes les provinces de la RDC. Les missions des entités de liaison en provinces sont de veiller aux problèmes des droits de l’homme. Ces structures sont par excellence des cadres de concertation pour résorber les différentes situations des droits de l’homme dans le pays.
Pour le vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, Clément Bafiba, la RDC a pris la résolution de l’harmonisation de sa législation pour lutter contre la torture.
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