Société
A cette occasion, le ministre de l’EPSP a invité les parents de la République Démocratique du Congo à inscrire tous les enfants à l’école sans discrimination ; ce qui constitue, pour Maker Mwangu Famba, un gage pour le développement de la RDC, pays appelé à devenir émergent, conformément à la vision du Président de la République, Joseph Kabila Kabange, initiateur de la révolution de la modernité.
A ce sujet, il a souligné, s’agissant de l’accès à l’école, que des résultats très encourageants, à mettre à l’actif de tous les partenaires techniques et financiers intervenant dans le domaine éducatif « sous le leadership du ministère de l’EPSP », sont enregistrés. En effet, selon le ministre, si en 2012, l’enquête sur les Enfants et adolescents en dehors de l’école (EADE) relevait notamment que pour diverses raisons liées à l’offre et à la demande scolaires, plus de 7,4 millions d’enfants et adolescents de 5 à 17 ans, dont 2 millions d’enfants âgés de 6 et de 7 ans, étaient en dehors de l’école, « les résultats du Rapport d’Etat du système éducatif national (RESEN), publiés en juin dernier, montrent que ce chiffre s’élève actuellement à 4,7 millions et que la couverture scolaire est en évolution positive ».
Les effectifs des élèves, a poursuivi le ministre, ont également augmenté de 39 % entre 2007 et 2012 au niveau primaire, avant d’indiquer, à titre d’exemple, qu’au primaire, le taux brut de scolarisation est passé de 90,4% en 2006-2007 à 110,4 % en 2011-2012.
Par ailleurs, a ajouté le ministre, le gouvernement congolais s’est investi dans la construction et la réhabilitation, sur fonds propres, de 1.000 écoles primaires d’ici la fin de l’année en cours, avec pour objectif d’augmenter l’accès des enfants à l’école.
Pour le ministre, ceci constitue une étape significative vers une éducation pour toutes les filles et tous les garçons en RDC ainsi que vers l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d’ici 2015, particulièrement en ce qui concerne l’OMD relatif à l’éducation primaire pour tous.
Des défis à relever
Pour sa part, Mme Sylvie Fouet, Représentante adjointe du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), a relevé quelques défis qui demeurent et constituent des barrières à la scolarisation. Certaines barrières relèvent de l’offre scolaire : le coût de la scolarisation, la distance entre l’école et la résidence, l’inégale répartition des infrastructures scolaires, la dégradation des infrastructures scolaires, etc. ; tandis que d’autres relèvent de la demande scolaire : la pauvreté des parents, l’inégalité de genre liée aux us et coutumes, le statut des orphelins, la situation des enfants vivants avec handicap, le nombre d’enfants en âge scolaire dans la famille, etc.
La Représentante adjointe de l’UNICEF a, en outre, invité tous les acteurs du secteur de l’éducation, en commençant par les parents, à se mobiliser pour une inscription massive en 1ère année primaire de tous les enfants âgés de 6 ans.
Elle a indiqué que l’UNICEF accompagne la campagne d’inscription d’enfants à l’école primaire avec «la stratégie porte-à-porte et ménage par ménage» pour aider à sensibiliser les parents et les tuteurs des enfants identifiés sur l’importance de l’éducation. Des fournitures scolaires de l’UNICEF ont été remises au ministre de l’EPSP pour les élèves du primaire. ACP/Kayu/JGD
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