Economie
D’entrée de jeu, l’administrateur assistant a souligné l’importance que revêt le sommet Etats-Unis-Afrique pour l’avenir du continent africain. M. Earl Gast a réaffirmé la volonté des Etats-Unis d’Amérique de renforcer le commerce et les investissements en Afrique. « Le sommet de Washington a été une vraie opportunité pour les chefs d’Etats africains de discuter du commerce et des investissements en Afrique », a affirmé l’administrateur adjoint de l’USAID pour l’Afrique.
Selon l’administrateur adjoint de l’USAID, les Américains ont réaffirmé leur volonté d’investir en Afrique. « Les Etats-Unis entendent promouvoir un partenariat efficace avec l’Afrique, un continent qui est en pleine croissance économique ; Ce continent riche en ressources humaines et naturelles », a déclaré l’administrateur adjoint de l’USAID pour l’Afrique, Earl Gast.
Répondant à la question relative au retour de la République démocratique du Congo au sein de l’AGOA, l’administrateur adjoint de l’USAID pour l’Afrique n’ y est pas allé par quatre chemins pour affirmer : « Les Etats-Unis veulent voir la république démocratique du Congo être de nouveau éligible à l’AGOA. La RD Congo fait des efforts en matière de droit de l’homme et de la bonne gouvernance. il y a des efforts qui ont été faites certes. Mais il y a encore beaucoup d’efforts à faire dans les domaines de droit de l’homme et de la bonne gouvernance. Nous l’avion d’ailleurs dit au ministre congolais de Commerce lors du sommet Etats-Unis-Afrique », dixit Earl Gast.
La République démocratique du Congo est exclue de l’AGOA depuis l’année 2010. L’administration Barack Obama a décidé, en 2010, d’exclure la RDC de l’AGOA suite aux graves violations des droits de l’homme observées dans le pays et l’absence de la bonne gouvernance durant cette période, ont affirmé les autorités américaines.
Toutefois, les dirigeants américains ont toujours affirmé que la République démocratique du Congo pourrait redevenir éligible pour bénéficier des avantages accordés par l’AGOA si du moins des efforts sont menés dans les domaines de droits de l’homme et de la bonne gouvernance.
La Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) lancée sous l’administration Georges Bush. L’AGOA permet aux pays africains de vendre leurs produits textiles, artistiques et autres aux Etats-Unis sans taxes.
Des centres pour les jeunes leaders
Un des moyens de soutenir les échanges et le commerce entre les Etats-Unis et l l’Afrique est la promotion d’un partenariat avec le secteur privé. Et bien entendu investir dans la jeunesse. C’est dans ce cadre, souligne l’administrateur adjoint de l’USAID, que les Etats-Unis ont pris l’initiative d’organiser chaque année un sommet des jeunes leaders africains (YALI).
A cet effet, il a annoncé la création en Afrique de centres de formation régionaux pour les jeunes dirigeants et entrepreneurs africains. « Je vous apprend que dans les 30 et 45 jours à venir ’USAID va mettre sur pied ces académies régionaux de leadership , en Afrique du Sud, au Sénégal et au Kenya, pour former les jeunes leaders et les jeunes entrepreneurs africains à mieux contribuer à la croissance économique et au développement de l’Afrique », a expliqué l’administrateur adjoint Earl Gast . Le patron Afrique de l’USAID a aussi encouragé le partenariat secteur privé secteur public, « Nous encourgeons le partenariat entre les secteurs privé et public ; et nous ferons en sorte que les engagements pris par les deux parties puissent effectivement se concrétiser.’ ; a-t-il soutenu.
L’administrateur Earl Gast a souligné qu’il reste convaincu que le sommet Etats-Unis –Afrique va changer fondamentalement les relations entre les Etats-Unis et l’Afrique dans les secteurs du commerce et des investissements.
La relance
Conscient certainement du retard accumulé face aux pays émergents comme la Chine (qui a organisé le premier sommet Chine-Afrique en 2006), l’Inde, le Brésil et la Corée, les Etats-Unis ne veulent pas rester en marge de la coopération avec l’Afrique, un continent en pleine croissance économique et qui constitue également un gisement important des matières premières Concernant le commerce et les échanges, les Etats-Unis envisagent de redynamiser la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA). A Washington, des experts africains estiment que les Etats-Unis doivent revoir cette loi sur la croissance et les investissements pour permettre à cette loi de profiter à tous les pays africains. Actuellement, estiment des experts, seuls des pays pétroliers comme l’Angola, le Nigeria et l’Afrique du Sud ainsi que des pays à revenus intermédiaires comme le Ghana, l’Ile Maurice, la Namibie profitent de cette loi. En outre d’autres pays comme la République démocratique du Congo demandent leur réintégration à l’AGOA.
Cette question sera également au centre des débats entre les dirigeants congolais et américains.
La loi sur l’AGOA lancée sous l’administration Bush vise à ouvrir le marché américain aux produits africains. Beaucoup de pays africains ont pu profiter de cette loi pour vendre leurs produits pétroliers, textiles, artistiques… dans le marché américain.
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