Politique
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général des Nations Unies a déclaré que chaque année à pareille époque, l’espoir emplit la salle, l’espoir que représente la charte des Nations Unies, l’espoir des dirigeants qui prennent la parole du haut de la tribune des Nations Unies, l’espoir des peuples du monde qui attendent leurs promesses. Pour M. Ban Ki-Moon, cette année l’espoir est peu visible à l’horizon.
Des actes indescriptibles ont été commis ; des innocents sont morts, le spectre de la guerre froide est revenu nous hanter ; le printemps arabe , en grande partie, été emporté par la vague des violences ; et jamais depuis la fin de la deuxième guerre mondiale n’avaient eu lieu tant de réfugiés, des déplacés et des demandeurs d’asile.
Jamais auparavant, a dit Ban Ki-Moon, l’ONU n’avait été aussi mise en contribution pour aider tant de gens en leur apportant des secours alimentaires d’urgence de première nécessité. La diplomatie sur la défensive est mise en mal par ceux qui croient à la violence. Parlant de l’Afrique, il a fait savoir que qu’au Soudan du sud, la lutte pour le pouvoir politique a fait des milliers des morts et exposé des milliers des personnes au risque des famine.
Le Mali et le Sahel continuent d’être aux prises avec l’insurrection, le terrorisme, le trafic de drogue et la criminalité organisée. Il a ajouté que les problèmes et les possibilités de demain ne doivent pas être masqués par la fumée que dégagent les incendies d’aujourd’hui. Les raisons d’espérer sont peut-être difficiles à discerner, mais elles existent. Dans les hôpitaux, dans les écoles et ailleurs, loin des projecteurs, le développement avance à grand pas.
Lutte contre Ebola
S’agissant du virus de la fièvre Ebola, le Secrétaire général de l’ONU a dit qu’il a décidé de créer une opération sanitaire sans précédent : « La mission des Nations unies pour l’action d’urgence contre Ebola », afin de réunir toutes les ressources nécessaires pour renforcer le travail aux pays africains les plus touchés.
Cette mission, a dit Ban Ki-Moon, bénéficiera à la fois de l’expertise de l’OMS et de moyens logistiques des Nations Unies. Un grand nombre de son personnel est déjà sur place au Ghana pour établir le QG de la mission.
Pour sa part, l’Ougandais Sam Kutesa, président de la 69ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nation Unies, a déclaré que nous devons mener des efforts pour lutter non seulement contre la tuberculose et le SIDA, mais aussi et surtout contre Ebola qui vient avec des effets dévastateurs dans certains d’Afrique dont le système de santé est très dépassé, ajoutant que nous devons également nous pencher sur le développement de l’enseignement.
L’une des principales difficultés rencontrées dans le monde est la hausse du taux de chômage dont certains cas dans certains pays dépassent les 50% ; ce qui nécessite que le programme de 2015 conduise à la création d’emplois.
Apport des USA dans la lutte contre Ebola
Le Président américain, Barak Obama a, quant à lui, fait savoir que les Etats Unis ont déployé leurs médecins et Scientifiques, appuyés par des militaires, en vue d’aider à contenir le virus de la fièvre Ebola et envisager de nouveaux traitements, ajoutant qu’il faudra poursuivre davantage d’efforts pour stopper ce fléau qui horrifie et décime des centaines de personne et déstabilise les économies.
Les Etats Unis vont continuer à mobiliser d’autres nations à se joindre à eux dans cette quête de solution contre ce fléau meurtrier, a-t-il souligné.
Le Président Kabila est arrivé à New York dimanche dans la soirée. Il a auparavant, assisté lundi aux travaux de la quatrième réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la république démocratique du Congo et la Région, organisés conjointement, en marge de la 69ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, par le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon et la Présidente de la commission de l’Union Africaine, Mme Nkosazana Dlamini Zuma. Au cours de cette réunion de haut niveau, les participants ont examiné l’évolution de la situation politique et sécuritaire dans la région, avant de réaffirmer leur respect pour la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tous les Etats dans la région, rappelle-t-on.
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