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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Le chef du Hamas sur la liste noire américaine des «terroristes»

2018-02-01
01.02.2018 , Washington, USA
2018-02-01
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2018_actu/01-janvier/22-31/hamas_18_0001.jpg Washington, USA-

Les États-Unis ont placé mercredi 31 janvier 2018 sur leur liste noire des «terroristes» le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, sur fond de fortes tensions entre Washington et les Palestiniens depuis la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël.

L'annonce du département d'État américain ne «découragera pas» la «résistance» contre Israël, a aussitôt réagi le mouvement islamiste palestinien qui contrôle depuis 2007 la bande de Gaza.

Selon le secrétaire d'État Rex Tillerson, Ismaïl Haniyeh «menace la stabilité au Moyen-Orient», et «sape le processus de paix» avec Israël. Concrètement, les sanctions financières qui accompagnent son inscription sur la liste visent à lui «empêcher l'accès aux ressources nécessaires pour ourdir et mener à bien ses activités terroristes», a-t-il expliqué.

Le Hamas était déjà depuis 1997 sur la liste américaine des «organisations terroristes étrangères». Son chef rejoint une autre liste, celle des «terroristes mondiaux spécialement désignés».

«Haniyeh a des liens étroits avec l'aile militaire du Hamas et est un partisan de la lutte armée, y compris contre les civils», estime le département d'Etat. «Il est soupçonné d'être impliqué dans des attaques terroristes contre des Israéliens», tandis que son mouvement «est responsable de la mort de 17 Américains tués dans des attaques terroristes», ajoute-t-il.

Le coordinateur du département d'État pour le contre-terrorisme, Nathan Sales, a en outre évoqué, lors d'une conférence mercredi à Tel Aviv, le «soutien» de l'Iran, bête noire des États-Unis, au Hamas et à d'autres «groupes terroristes palestiniens» auxquels «il verse potentiellement jusqu'à 100 millions de dollars par an».

Cette décision intervient au moment où le Hamas a conclu à l'automne un accord avec le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas en vue de la création d'un gouvernement d'union après plus de dix ans d'impasse. Mais la réconciliation s'est déjà enlisée.

«Lignes rouges» 

Si un tel accord permettrait de réunir la bande de Gaza et la Cisjordanie sous une même direction, elle comporte aussi des inconnues. Israël et les États-Unis ont en effet énoncé leurs conditions pour traiter avec un gouvernement d'union: reconnaissance d'Israël, renoncement à la violence et désarmement du Hamas.

Le processus de paix, que Donald Trump promettait de faire aboutir, est de toutes façons plus moribond que jamais depuis la décision américaine sur Jérusalem, annoncée le 6 décembre.

Ismaïl Haniyeh avait alors estimé que «toutes les lignes rouges» étaient «franchies», tandis que l'Autorité palestinienne refuse désormais toute médiation de Washington dans les négociations de paix avec Israël. Le président Abbas a ostensiblement snobbé le vice-président américain Mike Pence lors de sa visite dans la région mi-janvier.

«Ils nous ont manqué de respect», a protesté la semaine dernière le président des États-Unis, menaçant de ne plus verser aux Palestiniens «des centaines de millions» de dollars tant qu'ils n'accepteront pas de négocier la paix sous l'égide de Washington. Le département d'État a déjà gelé plus de la moitié de sa contribution à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Donald Trump a assumé mardi, lors de son discours sur l'état de l'Union, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël. Et il a vivement critiqué les «dizaines de pays» qui ont «voté à l'Assemblée générale des Nations unies contre le droit souverain de l'Amérique à prendre ses propres décisions».

Avant de brandir une nouvelle fois la menace de représailles financières contre ceux qui contestent sa politique, en demandant au Congrès «d'adopter une loi qui permette de garantir que l'aide étrangère américaine» aille «seulement aux amis de l'Amérique, pas à ses ennemis».

Le département d'État a également placé mercredi trois groupes sur sa liste noire: Harakat al-Sabireen, un petit mouvement palestinien «soutenu par l'Iran»; Liwa al-Thawra, un groupe apparu en 2016 en Egypte; et Hasm, une autre organisation égyptienne créée en 2015.

Francesco Fontemaggi
AFP / La Presse / MCN
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