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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Internet perd John Perry Barlow, l'un de ses plus grands défenseurs

2018-02-12
12.02.2018
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John Perry Barlow est mort dans son sommeil, à 70 ans

Militant des libertés numériques et pionnier de l'informatique, John Perry Barlow était aussi l'un des premiers partisans de la «révolution numérique».

L'histoire de l'informatique perd l'un de ses meilleurs conteurs. À 70 ans, John Perry Barlow s'est «tranquillement» éteint dans son sommeil, des suites de problèmes cardiaques qui l'avaient affaibli depuis 2015, selon le message commémoratif publié par l'association de défenses des libertés numériques Electronic Frontier Fondation ce 7 février. Celui qui se définissait avec dérision comme un «gourou d'Internet» a joué tout au long de sa vie un rôle de passeur essentiel dans le développement des technologies informatiques, faisant le pont entre des communautés techniques, académiques et le grand public grâce à sa maîtrise du langage et sa malice.

Qualifié de «barde de la révolution numérique» par ses proches, il s'est rendu célèbre par sa déclaration d'indépendance du cyberespace, un texte écrit lors du forum de Davos de 1996 et repris de manière virale aux prémices du Web pour s'opposer aux tentatives de régulation d'Internet par l'establishment. Avec sa verve révolutionnaire et un brin lyrique, le texte a nourri idéologiquement des générations d'internautes de tous poils et participé à la popularité du terme de «cyberespace». Il a aussi souvent servi à ranger Barlow dans une case d'utopiste libertarien un brin naïf, étiquette qu'il a toujours fermement reniée par sa parole comme par ses combats au sein des associations de défense des libertés numériques ou de la presse qu'il a co-fondées.

Pionnier d'Internet

Olibrius politique et poétique inclassable, ce fils de grands fermiers mormons du Wyoming se revendiquait républicain - il a d'ailleurs participé en 1976 à la campagne pour le congrès du conservateur Dick Cheney- tout en tenant par la suite des positions très critiques à l'égard de la politique de Georges W. Bush et en nouant des amitiés avec de grands démocrates comme John Fitzgerald Kennedy. Goûteur de substances hallucinogènes dans sa jeunesse hippie, John Perry Barlow a aussi été parolier du groupe de rock psychédélique culte des années 1970, le Grateful Dead, qui comptait parmi ses fans Steve Jobs ou encore Marlon Brando. C'est cette propension aux expériences nouvelles qui le pousse à s'intéresser à l'informatique dans les années 1980, sans aucune compétence technique particulière. «Je me suis enthousiasmé pour les ordinateurs dans les années 80 parce que je pensais qu'ils pouvaient devenir le substrat d'une nouvelle communauté, à partir de la manière dont les «Deadheads» [les fans du Grateful Dead, ndlr] les utilisaient», racontera Barlow en 2016 au site musical TipJar, selon une traduction de Libération.

Il a également participé dans les années 1990 à la création du magazine Wired, véritable organe de promotion de la «révolution numérique» qui a permis d'amener la contre-culture hackers aux premiers investisseurs libertariens conservateurs. L'un des premiers numéros envisageait d'ailleurs de le placer en Une. Sans ce type de personnalités, la conversion du sujet numérique en véritable secteur économique et mouvement culturel gloal n'aurait sans doute pas eu lieu, comme s'est attaché à le démontrer l'historien Fred Turner dans son ouvrage Aux sources de l'utopie numérique.

La présidente de l'Electronic Frontier Fondation Cindy Cohn a déploré «la perte d'un cofondateur visionnaire», ajoutant que l' «on peut dire sans exagération que des parties majeures de l'Internet que nous connaissons et aimons tous aujourd'hui existent et prospèrent grâce à la vision et au leadership de Barlow». Le Berkman Internet Society de l'Université d'Harvard, dont Barlow était l'un des tout premiers membres a également partagé un message de condoléances à ses proches. John Perry Barlow était marié et père de 3 filles, qu'il surnommait affectueusement les «Barlowettes». La maison d'édition Penguin publiera en juin son autobiographie, Mother American Night.

Elisa Braun
Le Figaro
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