Société
M. Maker Mwango Famba a fait cette proposition dans ses réponses aux préoccupations des sénateurs soulevées à l’occasion, lundi, de la question orale avec débat du sénateur Emmanuel Kisimba Kimba sur des questions d’ordre général, la gestion académique et la recherche, la gestion financière et administrative. L’auteur de la question s’est dit satisfait des réponses du ministre avant de demander et d’obtenir du président de la séance, Léon Kengo wa Dondo, la transmission au ministre de l’ESURS des recommandations des sénateurs.
Plan stratégique 2012-2016
A la question de l’existence d’un plan sectoriel, le ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire et recherche scientifique a indiqué que depuis 2012, le gouvernement s’est doté d’un plan stratégique 2013-2016 fondé sur une nouvelle politique et dont le financement se chiffre à 1.211.438.597 dollars américains, plan orienté sur l’amélioration de la gouvernance, de la qualité de formation, de la revitalisation de la recherche » et le renouvellement des ressources professorales, la promotion de l’équité (genre, disparité provinciale, population défavorisée, valeurs morales) et la diversification des sources de financement du secteur de l’ESU.
Statistique
A ce jour, les statistiques des établissements publics et privés donnent 954 établissements avec un effectif de 512.322 étudiants. 274 universités dont 46 publiques, 168 instituts supérieurs pédagogiques dont 137 publics, 485 instituts supérieurs techniques dont 246 publics et 27 écoles supérieures dont 11 publiques.
La gestion académique et de la recherche.
A ce propos, l’aérateur a relevé les points liés à l’évaluation des étudiants, à la vente des syllabus, à l’organisation des enseignements du 3ème cycle et les programmes des cours. Une liste des établissements et filières éligibles à l’organisation 3è cycle sera retenue et publiée. Par ailleurs, il a signalé que le budget de l’Etat alloué à la recherche est de 0,4%, le gouvernement est conscient de sa faiblesse.
Après avoir évoqué la poursuite des enquêtes de viabilité des établissements supérieures et universitaires, le ministre intérimaire de l’ESURS a parlé de la délivrance de diplômes pour laquelle la procédure prévoit la constitution du dossier au niveau de l’établissement (diplôme d’Etat ou équivalent), la transmission des dossiers à la commission d’entérinement ou d’homologation par les établissements et la transmission des diplômes à la signature du ministre.
Par rapport à la bourse d’études dans le budget de l’Etat, le gouvernement compte utiliser la bourse comme un élément incitatif à l’excellence, à l’équité, en encourageant la formation de la femme et à la promotion de certaines filières. Le plan stratégique du secteur de l’éducation prévoit la mise en place d’une structure autonome, indépendante en vue de contrôler le qualité de l’enseignement et d’évaluer tout le système de manière générale, a conclu M. Maker Mwangu Famba.
Réplique du ministre ai de l’ESURS aux sénateurs
Par ailleurs, le ministre ai de l’Enseignement supérieur, universitaire et de la recherche scientifique (ESURS), Maker Mwangu, a indiqué mercredi, dans un aperçu historique fait devant les sénateurs en réponse à leurs préoccupations relatives à une question orale lui adressée par le sénateur Kisimba Kimba, que 30% du budget de l’Etat vers les années 80 revenaient au secteur de l’enseignement supérieur et universitaire, avec comme conséquences, notamment la parution de l’université congolaise dans le classement des meilleures universités africaines et du monde, la formation de qualité de l’élite, la coopération interuniversitaire florissante.
Aujourd’hui, a souligné le ministre, le budget s’élève à moins de 3%, ce qui a entrainé les effets pervers dont la prise en charge des enseignants par les parents, l’augmentation du nombre des enseignants.
Maker Mwangu a fait savoir que la dernière enquête de viabilité et l’audit organisationnel réalisés en 2009-2011 sur plus de 630 établissements de l’ESU tant publics que privés, il s’est avéré que 25% avaient été déclarés viables, 41% intermédiaires et 34 non viables. Tandis que du coté des filières médicales de tous les établissements de l’ESU, seuls 16 % de ces derniers étaient viables.
D’autres tares relevées par le ministre révèlent que la RDC compte 2.371 pour une population estudiantine de 512.322 depuis l’année dernière, alors que les normes internationales exigent un professeur pour vingt étudiants..
L’ESU dispose d’un plan stratégique national pour le redressement de ce secteur de 2012-2016, des cellules de LMD et d’assurance qualité, d’une nouvelle loi-cadre de l’enseignement national qui sera d’application une année après de sa promulgation, soit le 11 février prochain, d’un programme de réhabilitation et de modernisation des infrastructures académiques.
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