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Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
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Yémen : les rebelles annoncent la mort de leur chef politique dans une frappe aérienne

2018-04-24
24.04.2018
2018-04-24
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Saleh Al-Sammad, chef du bureau politique de la rébellion, le 26 mars, à Sanaa

Les houthistes ont accusé la coalition emmenée par l’Arabie saoudite de la mort de Saleh Al-Sammad, « tombé en martyr ».

Le plus haut responsable politique des rebelles au Yémen a été assassiné dans une frappe de la coalition militaire menée par l’Arabie saoudite. C’est ce qu’ont annoncé, lundi 23 avril, les insurgés, menaçant de venger sa mort. Il s’agit d’un coup très dur pour les rebelles houthistes en guerre contre le pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi, épaulé depuis mars 2015 par cette coalition de plusieurs pays commandée par Riyad pour stopper la progression des miliciens chiites pro-iraniens.

Le 19 avril, Saleh Al-Sammad, chef du Conseil politique suprême de la rébellion, est « tombé en martyr » dans une frappe de la coalition sur la province de Hodeida (ouest), ont annoncé les rebelles dans un communiqué diffusé par l’agence de presse yéménite Saba. La coalition elle-même n’a pas commenté dans l’immédiat ces informations.

C’est le plus haut responsable houthiste à être tué depuis le début du conflit. Son nom figurait sur une liste de 40 responsables, dévoilée en novembre 2017 par l’Arabie saoudite, qui a mis à prix leur tête avec des récompenses totalisant 440 millions de dollars. M. Sammad a été remplacé comme chef du Conseil politique par Mehdi Hussein Al-Machat.

Le chef suprême des insurgés, Abdel Malek Al-Houthi, a promis de venger sa mort, dans une déclaration diffusée par la télévision pro-houthistes, Al-Massirah.

« Ce crime ne restera pas impuni. Les forces de l’agression, à leur tête l’Amérique et l’Arabie saoudite, doivent assumer les conséquences [de cet acte]. »

Selon lui, six autres personnes ont péri avec Saleh Al-Sammad.

« Pire crise humanitaire du monde »

Début avril, M. Sammad avait proclamé 2018 « l’année balistique par excellence », en allusion aux missiles tirés contre l’Arabie Saoudite par les rebelles. Depuis novembre, les houthistes ont tiré plusieurs projectiles vers le royaume wahhabite, qui ont été interceptés par la défense antiaérienne. Lundi, les médias d’Etat saoudiens ont annoncé l’interception de deux nouveaux missiles balistiques tirés par les insurgés yéménites vers la province de Jizan (sud). Selon la chaîne Al-Massirah, l’un d’eux visait une installation de l’entreprise pétrolière Aramco. Riyad n’a rien dit à ce sujet.

Le conflit au Yémen a fait près de 10 000 morts depuis juillet 2014 et provoqué « la pire crise humanitaire du monde », selon les Nations unies. Des dizaines de personnes ont d’ailleurs été tuées ou blessées, dimanche soir, à Bani Qais, dans la province de Hajja, au nord-ouest de la capitale Sanaa, dans des raids aériens. L’agence Saba a qualifié ces bombardements de « nouveau crime génocidaire des Saoudiens ».

Il y a eu de 23 à 33 morts et de 40 à 55 blessés selon différentes sources médicales et de l’administration locale. Selon Médecins sans frontières, l’hôpital qu’ils soutiennent à Hajja a admis 63 blessés, dont des enfants. Ces raids sont « parmi les plus dévastateurs dans la région ces derniers mois ». D’après des secouristes et les médias des rebelles houthistes, deux tentes de mariage ont été touchées par les frappes.

L’Iran, grand rival de l’Arabie saoudite sunnite et accusé d’armer les houthistes, a condamné « les attaques contre les objectifs civils » comme « des violations des principes humanitaires ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé « une enquête rapide, efficace et transparente » sur cette opération qu’il a « fermement condamnée ».

En 2015, des raids attribués la coalition avaient fait des dizaines de morts lors de fêtes de mariage. La fréquence des frappes contre ce genre de cérémonies soulève des questions. Dans certains cas, lors de mariages, les époux reçoivent la visite de rebelles venant les féliciter dans des cortèges de véhicules militaires. Par le passé, la coalition a reconnu, après enquête, certaines « erreurs » et promis d’affiner ses règles d’engagement militaires.

 


AFP / Le Monde
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