Economie
Les opérations financières de l’Etat se sont clôturées en cumul annuel fin mars par un excédent important de 247,8 milliards de CDF contre 231,2 milliards programmés, a-t-on appris mercredi de la Banque centrale du Congo (BCC).
La source indique que ce bon comportement des recettes publiques s’explique notamment par les acomptes provisionnels sur les impôts et taxes payés par une entreprise minière de la place. Il se dégage, précise la source, un accroissement de 96,0% des ressources durant le mois de mars 2018 par rapport à la même période de l’année passée avec un dépassement de 26,1 % par rapport à leur prévision mensuelle. Au-delà de l’évolution nominale, cet accroissement s’est observé même en francs congolais constants, ajoute la source.
La composition de ces recettes indique que plus de la moitié a été collectée par la Direction générale des impôts (DGI), soit 52,9%, alors que celles encadrées par la Direction générale des douanes et accises (DGDA) a représenté 19,8 % de l’ensemble de recettes. Quant aux recettes non fiscales, sous la gestion de la Direction générale des recettes administratives et domaniales (DGRAD), leur part a été de 25,6%. Les ressources provenant des pétroliers producteurs ont représenté 1,7 % de l’ensemble alors que le Trésor public n’a rien enregistré au titre des recettes relatives aux dons et autres, souligne la source.
La part des recettes de la DGRAD a sensiblement accrue du fait du paiement des royalties par les entreprises pétrolières ainsi que d’autres taxes non fiscales par les entreprises de télécommunication. Ainsi, par rapport à la même période de l’année précédente, les recettes collectées par les trois régies financières ont progressé de 30,0% de 186,4% et de 54,7% respectivement pour la DGDA, la DGI et la DGRAD. Les recettes localisées dans la rubrique « pétroliers producteurs » ont augmenté de 120,9%.
Progression des dépenses publiques
Par ailleurs, la source indique que les dépenses publiques intégrant l’amortissement de la dette ont progressé de 62,2 % par rapport à la période correspondante de 2017, soit un dépassement de 37,3% en comparaison de leur programmation mensuelle.
Ainsi, la composition de ces dépenses est restée dominée par les dépenses courantes, lesquelles ont représenté 79,7% du total avec un dépassement de 43,0% par rapport à leur prévision.
Cependant, les dépenses en capital ont représenté 4,2% du total des dépenses, dépassant ainsi leur prévision mensuelle de 367,0%. En ce qui concerne la structure de dépenses courantes, il faudra signaler la prédominance des charges relatives aux salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat dont la perte a été de 45,6% avec un taux d’exécution de 97,9% par rapport à leur prévision mensuelle.
Les frais de fonctionnement des ministères ainsi que ceux des institutions politiques ont représenté respectivement 14,0% et 10,4% des dépenses courantes tout en connaissant des dépassements respectifs de 187,0% et 225,4%, signale la source.
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