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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Société

Droits de l’homme : l’état de santé de Janai Kagofero Balinda inquiète la Fondation Bill Clinton pour la paix

2018-05-08
08.05.2018
2018-05-08
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L'ONG de défense des droits de l’homme demande aux autorités nationales d'accorder une liberté provisoire à l'ancien cadre supérieur de l'armée congolaise, détenu depuis 2016, pour lui permettre de suivre des soins médicaux en Norvège où se trouve sa famille.

La Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) a publié, le week-end dernier, un communiqué dans lequel elle a exprimé sa préoccupation face à l’état de santé du président de The Congolese resistence movement national salvation (CRMNS), Janai Kagofero Balinda, qui se trouve actuellement en détention à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa. Janai Kagofero Balinda, a indiqué la FBCP, souffre d’une maladie chronique qui nécessite de suivre des soins appropriés en dehors de la prison militaire de Ndolo car « son état de santé se détériore du jour au jour ». Ancien haut cadre supérieur militaire et commandant de la province de Kisangani pendant la guerre de RCD dirigée par le Pr Wamba dia Wambail, il lui est reproché l’organisation d’un mouvement insurrectionnel et d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Le président de CRMNS a été arrêté depuis 2016, en provenance de Norvège.

De son récit fait à la FBCP qui l’a visité dans son lieu de détention, Janai Kagofero Balinda a expliqué qu’il avait été arrêté par un agent de la Direction générale de migration à l’aéroport de Goma. Il était, ensuite, amené dans un hôtel pour être assigné à résidence surveillée avant d’être transféré à l’Agence nationale de renseignements (ANR) à Goma, en mars 2016, en attendant son transfèrement pour l’ANR 3Z, à Kinshasa, en face de la Primature, où il est resté pendant près de douze mois depuis le 30 mars 2016. C’est le 11 mars 2017 qu’il était transféré à la prison militaire de Ndolo où il partage les mêmes conditions que plus de trois mille autres détenus militaires et civils. La FBCP, qui estime que le dossier du détenu était vide, exhorte les autorités judiciaires, militaires et civiles, à sa « libération pure et simple ». 

Dans un communiqué du week-end, la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) s’est dite très préoccupée par la dégradation de l’état de santé du président de The Congolese resistence movement national salvation (CRMNS), Janai Kagofero Balinda, qui se trouve actuellement en détention à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa. Pour cette Asbl, Janai Kagofero Balinda, dont il est reproché l’organisation d’un mouvement insurrectionnel et d’atteinte à la sûreté de l’État et qui était aussi un haut cadre supérieur militaire et commandant de la province de Kisangani pendant la guerre de RCD qui était dirigée par le Pr Wamba dia Wamba, souffre d’une maladie chronique qui nécessite de suivre des soins appropriés en dehors de la prison militaire de Ndolo. « Son état de santé se détériore du jour au jour », a regretté la FBCP.

Arrestation et détention arbitraires

Dans son communiqué, la FBCP a dénoncé l’arrestation et la détention arbitraires de Janai Kagofero Balinda, depuis le 22 janvier 2016 à Gombe, en provenance de Norvège. Dans son récit fait à l’ONG de défense des droits de l’homme, qui l’a rencontré dans son lieu de détention, Janai Kagofero Balinda a raconté son calvaire. Il a dit à la FBCP qu’il avait été arrêté par un agent de la Direction générale de migration à l’aéroport de Goma. Il était ensuite amené dans un hôtel pour être assigné à résidence surveillée avant d’être transféré à l’Agence nationale de renseignements (ANR) à Goma en mars 2016, en attendant son transfèrement pour l’ANR 3Z à Kinshasa, en face de la Primature où il est arrivé le 30 mars 2016 et où il a passé près de douze mois de détention illégale. C’est le 11 mars 2017 qu’il était transféré à la prison militaire de Ndolo où il partage les mêmes conditions d’arrestation et détention illégales, sans justification, avec plus de 3 mille détenus militaires et civils.

Après ce constat, la FBCP dit attendre des autorités congolaises d’accorder à Janai Kagofero Balinda une liberté provisoire pour lui permettre de suivre des soins médicaux spécialisés. Au-delà, cette ONG qui estime que son dossier était vide exhorte les autorités judiciaires militaires et civiles à sa « libération pure et simple ».

Victime du phénomène Kamwena Nsapu

Dans un autre chapitre, une famille se dit victime du phénomène Kamwena Nsapu. À en croire les proches de cette famille, Nico Kasanda Bishima avait reçu, en août 2016 dans sa résidence à Limete industrielle, des parents provenant de Kananga, au Kasaï occidental. Après un séjour qui n’a duré que deux jours, ces visiteurs sortis pour des courses, n’étaient plus revenus à la maison.

Ce seraient le début des inquiétudes pour Nico Kasanda Bishima, son épouse Mamie Musua Kasanda et leurs enfants Perrigrine Mukandila Kasanda, Rebecca Biata Kasanda, Siméon Tshimanga Kasanda et Junior Kasanda Bishima qui, en plus de ne pas savoir où seraient passés ces visiteurs, doivent répondre constamment aux invitations et questionnements de la famille et des services de sécurité. En clair, ont signifié ces sources, Nico Kasanda et sa famille auraient été accusés d’avoir participé au mouvement insurrectionnel Kamwena Nsapu, en ayant « fourni aux insurgés un lieu de retraite et/ou de réunion, alors que ceux-ci auraient été en train de préparer les attaques dans la ville de Kinshasa ». Nico Kasanda Bishima ayant disparu de la maison depuis 2016, ont expliqué ces sources, les services de sécurité ont interpellé plusieurs fois son beau-frère Pathy Muluwa, qui est également porté disparu jusqu'à ce jour.

Sentant l’étau se resserrer sur eux, ces services se seraient accentués les autres membres de la famille, dont l’épouse et les enfants auraient finalement décidé de quitter la résidence familiale pour une destination inconnue. Ce qui est resté un tourment pour les autres membres de la famille qui disent attendre que les éclaircissements puissent être faits sur le dossier Kamwena Nsapu de la capitale, en vue de poser des questions sur leurs parents disparus.

Lucien Dianzenza
Adiac-Congo / MCN
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