Provinces
Tout a commencé, lundi 21 mai en début d’après-midi sur le boulevard du 30 juin dans la commune Makiso, les éléments de la Police de Circulation Routière ont brutalisé un taximan moto avec son client pour n’avoir pas respecté le code de la route et obtempéré à leur injonction.
Dans la bousculade, le conducteur de la moto-taxi, Joël Malona, s’est renversé et tombé sur la chaussée. Dans cette chute brutale, il s’est cogné contre la bordure de la route macadamisée et a subi un choc à la tête et a perdu connaissance.
Devant cette situation, le chef d’équipe des policiers commis à ce rond-point « Espace 3000 » du boulevard du 30 juin, ont amené la victime, à l’hôpital général de référence de Makiso-Kisangani, a déclaré le commandant de la Police de Circulation Routière.
Selon le Major Feza Aminata, le taximan accidenté n’a pas été bousculé par l’un de ses agents qualifiés, comme prétendent le dire certaines langues. Il serait, selon lui, tombé de lui-même.
Cette situation a créé une confusion et a perturbé la circulation au centre-ville de Kisangani toute l’après-midi jusqu’au soir. Les taximen-moto se sont mobilisés et mis en chasse d'éléments de la PCR. Ils ont, par ailleurs, envahi les grandes artères de la ville, brûlé des pneus et des branchages.
Mardi 22 mai au matin, ils sont revenus à la charge en envahissant les grands axes routiers qui conduisent au centre-ville. La police a fait usage des gaz lacrymogènes et des coups de feu. L’armée les a appuyés dans cette opération.
Selon des sources policières et sécuritaires, au terme de ces deux jours d’affrontements, la police n’a pas enregistré mort d’homme, mais quatre policiers ont tout de même été blessés.
Les forces de l'ordre ont aussi procédé à Trente-huit arrestations, dont une vingtaine d’étudiants mais relâchés par la suite et saisi vingt-deux motos et quelques véhicules et biens des privés endommagés par des manifestants.
Bien que le bilan du nombre des blessés du côté des manifestants ne soit pas connu, on sait toutefois qu'une femme a été atteinte par balle à la jambe droite et qu'un journaliste de la RTNC fut molesté par la police et ses matériels endommagés.
A ce bilan s’ajoute les actes de vandalisme perpétrés par les éléments de la Police Nationale Congolaise dans les installations de l’Institut Supérieur des Bâtiments et travaux Publics, IBTP/Kisangani.
C'est ainsi qu'afin de protester contre ces actes, ce mercredi 23 mai, les étudiants de cette institution sont eux aussi descendus dans la rue pour manifester contre le comportement de la police et réclamés réparation des préjudices causées. Dans leur marche, ils se sont également heurtés aux forces de l’ordre et la Garde Républicaine.
Des coups de feu et des gaz lacrymogène ont été tirés. Une femme fut atteinte d’une serait succombée au bloc Benda Lard dans le quartier Plateau Boyoma situé à l’extrême nord de la ville de Kisangani, a-t-on appris, ce mercredi en mi-journée.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Afrique Insécurité dans l'Est de la RDC : Kagame exige à Tshisekedi de revenir sur ses propos d'attaquer le Rwanda avant de le rencontrer !
25.03.2024, 33 commentairesAfrique La compromission de Luanda : Kinshasa reconnaît les FDLR, Kigali se frotte les mains
25.03.2024, 7 commentairesPolitique Agression rwandaise : « Un jour d’une manière ou d’une autre, tout ceci s’arrêtera » (Félix Tshisekedi)
26.03.2024, 7 commentairesAfrique Pour Paul Kagame, l’armée sud-africaine ne devrait pas combattre le M23 « qui défend ses droits »
27.03.2024, 7 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance