Sport
Après le retrait de son agrément par le ministre des Sports congolais, Baudouin Banza Mukalayi Sungu, la Fédération de tennis de table du Congo dit qu’elle n’a jamais violé les lois et textes réglementaires. Elle demande au ministre de revoir sa décision, pour permettre à cette discipline de bien atteindre ses objectifs.
Après avoir appris la décision du ministre des Sports Baudouin Banza Mukalayi Sungu, la Fédération de tennis de table du Congo (FTTC) dit qu’elle n’a jamais violé les lois ou les textes réglementaires du pays. C’est à travers une lettre adressée au ministre des Sports, le jeudi 17 octobre.
Pour rappel, le ministre Baudouin Banza Mukalay Sungu a signé un décret retirant l’agrément à la Fédération congolaise de tennis de table, le mardi 14 octobre. La décision a été annoncée à l’issue d’une rencontre avec les membres des bureaux exécutifs du Comité olympique congolais (COC) et les délégués officiels de différentes fédérations sportives.
Selon cet arrêté, les statuts de la Fédération de tennis de table ne sont pas conformes à la loi sportive du 24 décembre 2011 et ses mesures d’application. Le ministère estime que la Fédération de tennis de table n’est pas présente dans au moins six provinces comme l’exige l’article 39 de la Loi sportive, alinéa 2. Cet article nous renseigne que « Ne peut être agréée qu’une fédération ayant en son sein, au moins six ligues provinciales et affiliée à une fédération internationale ».
Le ministre a également évoqué le dossier de l’athlète Lombo Fati (fille du président de cette fédération) qui, selon le ministère, a fui en France après les 7èmes Jeux de la Francophonie.
Devant cette situation, les membres de la Fédération concernée rappellent au ministre qu’à son arrivée, le mouvement sportif était en conflit avec le secrétaire général aux Sports, pour non concertation sur les mesures d’application de la loi sportive.
La ministre avait répondu en ces termes (selon la lettre) : « Il est vrai que les nombreuses contraintes de cette loi qui ne permettent pas dans l’immédiat, ni à l’Etat, ni aux fédérations de remplir toutes les obligations exigées. Et comme la loi doit être appliquée, je préconise donc une application progressive ».
Selon les signataires de la lettre, le ministre avait même envisagé une révision de la loi pour certaines dispositions. Et jusqu’à ce jour, c’est toujours d’actualité. C’est grâce à ce compromis qu’ils ont essayé de résorber la crise.
La Fédération de tennis de table agit jusqu’aujourd’hui sur base de ce compromis, tant pour les statuts ainsi que pour l’expansion vers d’autres provinces (Sud-Kivu, Nord-Kivu et Bandundu de 2012 à 2015) et cela dans les conditions pénibles en l’absence de l’apport financier de l’Etat, depuis 3 ans.
La Fédération demande au ministre de revenir sur sa décision pour ne pas perturber l’essor des jeunes Congolais œuvrant dans cette discipline.
Pour arriver à bien encadrer la jeunesse, il faudra nécessairement disposer le meilleur moyen et d’offrir aux athlètes et cadres techniques les meilleures conditions de pratique et d’évolution.
La FTTC est face à une double peine (la fuite des athlètes et le présent arrêté). Elle appelle le ministère a bien gérer ses représentants, pour éviter d’assister à chaque instant aux conflits qui risqueront de compromettre l’évolution des sports congolais.
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