Provinces
Dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 Mai 2018, le journaliste Bisimwa Socrate de la radio Mugote émettant dans le territoire d’Idjwi en province du Sud-Kivu a été arrêté par les FARDC et conduit au cachot de SOKOLA 2 à Bukavu. Jusqu’à ce jeudi 24 Mai 2018 il y est encore détenu.
4 jours plus tard, le journaliste Socrate Bisimwa de la radio Mugote d’Idjwi est toujours en prison. Il a été arrêté la nuit de dimanche au lundi 21 mai 2018 dans le territoire insulaire d’Idjwi et transféré au cachot connu sous le nom de Sokola 2 le lendemain. Un cachot des Forces armées de la RDC basé dans la ville de Bukavu.
Selon des sources citées par Mama Radio de Bukavu, ce journaliste avait animé la quelques jours avant, une émission sur le processus électoral en RDC, émettant des doutes sur l’aboutissement dudit processus comme prévu par la Commission Electorale Nationale et Indépendante, CENI.
Les défenseurs des droits de l’homme ainsi que son directeur espèrent que celui-ci sera libéré sans condition.
Son directeur, monsieur Louis Kabera a, au cours d’un entretien avec Laprunellerdc.info, dénonce le fait que les militaires qui l’ont arrêté avec d’autres personnes exigent une somme équivalent à une chèvre pour qu’ils soient libérés. Pour lui, le journaliste Socrate Bisimwa n’a commis aucune infraction et doit être libéré sans condition.
L’organisation « Réseau des Victimes de L’insécurité » REVI, dénonce dans un communiqué publié ce jeudi soir, « une détention arbitraire » dont voici, in extenso, le contenu :
L’asbl Réseau des victimes de l’insécurité (REVI) dénonce l’arrestation du journaliste Socrate Bisimwa (Communiqué).
Dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 Mai 2018, le journaliste Bisimwa Socrate de la radio Mugote émettant dans le territoire d’Idjwi en province du Sud-Kivu a été arrêté par les FARDC et conduit au cachot de SOKOLA 2 à Bukavu. Jusqu’à ce jeudi 24 Mai 2018 il y est encore détenu.
On l’accuse d’avoir animé une émission débat sur le processus électoral, durant laquelle a émis quelques doutes quant à l’aboutissement de ce processus tel que prévu par le calendrier électoral.
Nous dénonçons cette arrestation que nous qualifions d’arbitraire parce que ce journaliste a été arrêté sans avoir commis une seule infraction. La liberté d’expression est un droit en RD Congo. L’article 23 de la Constitution de la République Démocratique du Congo garantit la liberté d’expression à tout citoyen et la loi n° 96-002 du 22 Juin 1996 fixe les modalités d’exercice de la liberté de presse.
Nous en appelons à l’implication du Conseil Supérieur de l’Audiovisuelle et de la communication (CSAC), de Journaliste en Danger (JED) ainsi que toutes les institutions et organisations de promotion des droits humains, de s’impliquer activement pour la libération de ce journaliste.
Nous demandons aux autorités de libérer immédiatement Mr BISIMWA Socrate par ce qu’il n’a commis aucune infraction.
Maitre AWA N’IBAMBA CLARISSE
Coordinatrice du REVI asbl
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