Sport
Dans quelques heures, le coup d'envoi du Mondial de football 2018 en Russie sera donné. La cérémonie a lieu dans le stade Loujniki, à Moscou. Le match d'ouverture de la compétition oppose le pays hôte à l'Arabie saoudite, et des dizaines de milliers de supporters de tous horizons affluent dans le centre-ville de la capitale.
« My name is Mark and I came here from Australia. I'm here for the World Cup ! » Il s'appelle Mark, il a 60 ans et vient tout juste d’atterrir à Moscou, prêt pour le match de samedi face aux Bleus de Didier Deschamps.
« Oh, c'était un long long voyage, confie-t-il. Ça nous a pris un jour et demi pour venir. Vous savez, l'Australie, c'est à l'opposé d'ici, mais cela n'arrive qu'une fois dans une vie. Surtout si on arrive à battre la France ! ».
Dès son arrivée, Mark est venu aux abords de la place Rouge. Même réflexe pour un supporter français croisé en ville, qui reste moins de 24 heures dans la capitale russe, car il file ensuite dans la ville où l'équipe de France va jouer.
« Pour nous, Moscou, c'est juste une étape, nous explique-t-il. On repart ce soir pour pouvoir faire le match d'ouverture dans la fan zone de Kazan avec les Russes, et après on va attendre sagement samedi pour le match des Bleus ».
Les Latinos mettent l'ambiance
Autour de la place Rouge, en attendant, ce sont surtout les supporters sud-américains qui se font remarquer ; des Mexicains, Colombiens ou encore Urugayens... Comme Charlie, arrivé tout juste de Montevideo, en Uruguay.
« C'est spectaculaire ! La Russie, c'est une destination inhabituelle pour les Sud-Américains. Et donc, venir ici, c'est exceptionnel. C'est génial de découvrir cette culture, ces bâtiments énormes. C'est très beau ! ».
Charlie n'a pas beaucoup dormi depuis son arrivée à Moscou, mais il veut profiter à fond de cette première journée pour visiter la ville avant le match contre l'Egypte. Après, explique-t-il, place aux choses sérieuses, place au football !
Le président du Parlement nord-coréen
Parmi les dirigeants étrangers présents dans le stade, plusieurs chefs d’Etats et de gouvernement d’Asie centrale et du Caucase. Sont également annoncés le Premier ministre libanais Saad Hariri et le président rwandais Paul Kagame.
Une absence notable ; celle d'Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies. En 2010 et en 2014, son prédécesseur Ban Ki-moon s’était pourtant rendu en Afrique du Sud et au Brésil pour les matches d’ouverture.
Les véritables stars de la tribune d’honneur seront sans aucun doute le président du Parlement nord-coréen, deux jours après le sommet de Singapour, et aussi bien sur le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, dont l’équipe sera sur la pelouse pour ce premier match du Mondial face à la Russie.
Constat unanime parmi les supporters moscovites : la Russie aborde son Mondial avec l'une des pires équipes de son histoire.
L’affiche sera donc aussi modeste dans la tribune diplomatique que sur la pelouse. Et pourtant, Vladimir Poutine compte sur ce Mondial pour sortir de son isolement diplomatique, et pour renvoyer une image positive de son pays
La diplomatie du ballon rond peut-elle fonctionner ? En tous cas, mercredi, Vladimir Poutine n’a pas manqué de remercier les dirigeants de la Fifa, pour « ne pas avoir mêlé le sport à la politique ».
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