La baisse d’activités touristiques au parc des Virunga sans conséquences sur la RDC

La baisse d’activités touristiques au parc des Virunga, due à la suspension momentanée des activités en attendant l’amélioration de la situation sécuritaire dans cette partie du pays, n’aura pas de conséquences sur la RDC, a indiqué mardi 19 juin 2018, le ministre du Tourisme, Franck Mwe-di Malila Apenela en réponse aux préoccupations exprimées par l’ACP.

Le ministre a relevé qu’outre le parc des Virunga où les activités touristiques sont suspendues depuis le mois de janvier, la République démocratique du Congo dispose d’autres destinations qui retiennent l’attention des touristes, notamment les sites de Bonobo et lac de Ma vallée à Kinshasa, les parcs de Garamba, Upemba, Kahuzi-Biega, Kundelungu, Maiko, Mangroves, de la Lomami (en cours de création) et de Salonga ainsi que les domaines et réserves gérés par l’Institut Congolais pour la conservation de la nature (ICCN), couvrant 10,47% du territoire national.

Il a fait savoir cependant que cette décision est salvatrice pour les touristes parce qu’il faut laisser le temps aux autorités de pouvoir prendre des dispositions nécessaires pour faire face à la sécurité. Le parc des Virunga, a rappelé le ministre du Tourisme, est classé parmi les meilleures destinations touristiques au monde à cause de ses diversités naturelles.

Amélioration des recettes dans le secteur du tourisme

Par ailleurs, le secrétaire général au tourisme, Ali Kapaya Baruani, a indiqué mardi que les recettes de son secteur ont connu une évolution exponentielle au cours du mois d’avril 2018, en comparaison à avril 2017. Cette augmentation a été ressentie depuis le lancement de la numérisation des agences de voyage à travers la ville de Kinshasa et au niveau de la rétrocession et de la prime moyenne de 150.000 FC par agent, soit dix fois plus qu’avant la télé-déclaration.

La numérisation, a dit Ali Kapaya, est un vaste projet d’informatisation des procédures pour l’exercice des métiers liés au secteur du tourisme. Il a souligné que ce processus a pour objectif final de faire migrer le secteur du tourisme de l’usage manuel vers l’utilisation de nouvelles technologies de l’information et de la communication tant dans le processus d’octroi des autorisations que dans le paiement des droits, taxes et redevance.

Dans le même cadre, le secrétaire général au tourisme a soutenu que la télé déclaration des redevances sur les billets d’avions, opérée au cours du mois d’avril 2018, a permis aux partenaires du réseau international de transport aérien de palper le bienfondé de la numérisation suite à la dématérialisation de la procédure qui leur exigeait beaucoup d’efforts et de moyens pour une simple déclaration. « Pour y parvenir, dans un secteur touristique où l’informel occupe une place de choix, le ministre du Tourisme, Mwe di Malila Apenela, a estimé avec son administration de débuter par un secteur qui fonctionne essentiellement avec l’outil information, d’où le choix du secteur de voyage », a dit  M. Ali Kapaya Baruani. Il a souligné que les démarches sont en cours pour que d’autres branches, notamment l’hôtellerie, la restauration et les sites touristiques soient aussi pris en charge par la numérisation.