Economie
Les lampions de la 15ème édition de la semaine minière de la RDC se sont éteints le 15 juin dernier à l’hôtel Pullman Grand Karavia de Lubumbashi. Durant deux jours, les participants, majoritairement décideurs économiques, ont refléchi sur le thème : « Comment promouvoir la croissance de l'industrialisation minière en RDC ».
Plateforme d’échange qui propose des solutions sur l’avenir économique de la RDC, "DRC Mining Week" se révèle aujourd'hui comme la principale réunion des leaders de l’industrie minière nationale et internationale.
Ont pris part à ces assises, des représentants du gouvernement congolais, des diplomates, des chefs d’entreprises, etc.
Parmi les sujets qui ont dominé ces échanges fructueux : la révision du nouveau code et l’encadrement de creuseurs artisanaux.
Intervenant au cours de cette session, Jean-Félix Mupande, directeur exécutif du Cadastre minier, s'est posé la question de savoir si « les investissements chinois sont une opportunité ou un fléau pour la RDC ? ». Pour lui, l'Etat congolais ne doit pas faire les beaux yeux aux investisseurs. Ils sont obligés d’être en règles. En définitive, soutient-il, il y a nécessité de suivre de près leur façon de produire.
Au sujet de l’encadrement des exploitants artisanaux, le gouverneur du Lualaba, Richard Muyej, pense que les Chinois sont bel et bien des investisseurs. "Ils contribuent grandement au développement de nos communautés. Je refuse de les stigmatiser", a-t-il conclu.
Il faudra notamment savoir, d'après Claudine Sigam, responsable Capacités Humaines et Institutionnelles au Centre Africain de Développement des minérais, que d’ici 2020, une prévision de USD 1 milliard de dollars additionnels devraient être reçus par la RDC / 800 millions actuels (25% PIB). En réalité, soutient-elle, le gouvernement congolais a l’obligation de protéger les investisseurs miniers, y compris les creuseurs artisanaux.
Quant à Albert Yuma, président national de la Fédération des entreprises du Congo (Fec), il appelle les acteurs miniers à faire confiance au gouvernement. "Nous devrions faire confiance à notre gouvernement. C'est vrai depuis que notre code minier a été revisé, le pourcentage est passé de 5 à 10%. Il faut que l’on sache que les batteries ne sont pas fabriquées avec le dollar américain, mais plutôt par le cobalt congolais. Nous sommes censés veiller sur nos minerais et leur mode d’exploitation. C’est ça en effet, le rôle du gouvernement", a-t-il martelé.
Intervenant a son tour à propos de la transparence minière en RDC, l'ambassadeur des Pays-Bas en RDC, Robert Schuddeboom, a rappelé que les consommateurs exigent de plus en plus des produits qui sont fabriqués de manière durable et transparente. "Si on ne fait pas attention à cela, on risque d’être une compagnie fichée, un pays dépassé", a-t-il prévenu.
Notons que la DRC Mining Week 2018 a réuni à peu près 450 délégués locaux et internationaux, avec plus de 3000 visiteurs. 150 entreprises expertes ont pris part à la session minière 2018.
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