Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
mediacongo
Retour

Sport

Coupe du monde 2018: Brésil - Belgique, le choc flamboyant pour une place en demi-finales

2018-07-06
06.07.2018
2018-07-06
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2018_actu/07-juillet/2-8/foot-mondial-russie-20018-belgique-bresil-neymar-hazard.jpg -

L'affrontement entre le Brésil et la Belgique, ce vendredi (20h00), opposera aussi deux leaders offensifs de classe mondiale.

Le Brésil rencontre la Belgique ce soir à Kazan pour le choc des quarts de finale de la Coupe du monde 2018. La Seleçao de Neymar, grandissime favorite à la victoire finale, va être confrontée à la génération dorée du football belge d’Eden Hazard, Kevin de Bruyne et Romelu Lukaku. Le vainqueur de la rencontre affrontera la France ou l’Uruguay en demies et sera auréolé d’un statut d’équipe à battre. Brésil ou Belgique, qui sortira vainqueur du choc des quarts de finale de la Coupe du monde 2018 ?

Brésil - Belgique, c’est le choc des quarts de finale de la Coupe du monde 2018. L’heure du vrai test est arrivée pour la Seleçao et ses rêves de sixième étoile. Dernier grandissime favori en lice depuis l’élimination prématurée de l’Allemagne et de l’Espagne, le Brésil rencontre la Belgique et sa « génération dorée », en quarts du Mondial-2018, vendredi (20h00, heure française) à Kazan.

La Belgique qui marche de victoire en victoire dans ce mondial bondée de surprise sera exposée à l’examen d’une des meilleures sélections de la compétition. Si les “Diables Rouges” possèdent la meilleure attaque du tournoi avec 17 buts inscrits, ils laissent entrevoir des lacunes au niveau défensif si on tient comme référence la copie qu’ils ont livré face au Japon, pourtant, les Brésiliens reconnus pour leur spectacle, leur génie, et leur jogo bonito vont tout faire pour jouer la bonne carte contre leur rival notamment avec leur armada offensive formée de Neymar Junior, Coutinho, Gabriel Jesus pour ne pas dire Willian Borges.

Brésil - Belgique, la guerre des étoiles !

Le Brésil affronte le Brésil et la Belgique dans un le choc des attaques pour un explosif quart de finale de Coupe du monde 2018. (© AFP/ Montage Europe 1)

Mais l’opposition entre les deux équipes va au-delà des statistiques. Face-à-face, on retrouvera quelques-uns des plus grands talents offensifs de la planète football. Côté Brésil, quand il ne passe pas son temps à se rouler par terre, Neymar est évidemment la menace n°1, épaulé par des lieutenants prestigieux. En face, la Belgique fait corps autour d’Eden Hazard et déploie ses attaques basées sur le collectif. Europe 1 vous présente les duels à suivre devant le but.

Neymar vs Hazard : avantage Brésil

Neymar est sans doute le joueur le plus clivant de cette Coupe du monde. Ses roulades, ses exagérations, ses larmes après le match contre le Costa Rica ont énervé plus d’un spectateur. Mais force est de constater que balle au pied, le "Ney" fait l’unanimité. Auteur de deux buts (dont l’ouverture du score contre le Mexique en huitièmes) et une passe décisive en quatre matches, la star du PSG porte son équipe dans les moments difficiles. Avec son jeu épuré, sa faculté à obtenir des fautes et sa volonté d’aller toujours vers l’avant, Neymar est en grande forme.

Les Diables rouges s’appuient de leur côté sur leur leader d’attaque Eden Hazard. Comme Neymar, il évolue à gauche, une position qui lui permet d’exploiter au mieux sa vitesse et de rentrer sur son pied droit. Résultat : deux buts et deux passes pour le joueur de Chelsea. Très régulier depuis le début de la compétition, il a cependant souffert, comme ses coéquipiers, face au Japon en huitièmes de finale. Visiblement un peu emprunté physiquement, il doit se ressaisir contre le Brésil car il détient les clés du jeu de la Belgique. S’il joue à son niveau, les Diables rouges peuvent être sûrs de leur force.

Coutinho vs De Bruyne : avantage Brésil

C’est le duel des joueurs à vocation offensive qui évoluent dans une position plus reculée. Palliant aux errements de Neymar lors des premiers matches, Philippe Coutinho a porté la Seleção contre la Suisse et le Costa Rica. Deux buts et une passe plus tard, le milieu offensif brésilien a confirmé le potentiel entrevu à Liverpool puis à Barcelone. Capable de descendre très bas pour chercher les ballons puis de les expédier devant avec son jeu de passe millimétré, Coutinho est le parfait "sidekick" de Neymar, capable de faire briller le héros mais aussi de se débrouiller tout seul quand il le faut.

Kevin De Bruyne, lui, fait partie de ces joueurs qui, à l’instar de Wayne Rooney, ont commencé à jouer très haut sur le terrain avant de descendre petit à petit vers le milieu de terrain. A peine en position offensive chez les Diables rouges (il évolue à côté de Witsel dans le milieu à quatre), le joueur de Manchester City est pensé comme le premier étage de la fusée offensive belge, celui qui part de loin pour propulser tout le monde vers le but adverse. Voilà pour l’ambition. Sur le terrain c’est un petit peu plus compliqué puisqu’avec seulement une passe décisive (et zéro but) au compteur, De Bruyne peine à s’exprimer. Mais il lui suffit d’une étincelle, comme sur son rush décisif contre le Japon en fin de match, pour prouver l’étendue de son talent.

Willian vs Mertens : égalité

Ce ne sont pas les stars de leurs équipes respectives mais Willian et Mertens n’en sont pas moins des éléments indispensables. Le Brésilien a pourtant mal commencé sa Coupe du monde, traversant comme un fantôme les matches de poule. Mais l’ailier droit de Chelsea s’est réveillé au bon moment. Contre le Mexique, il a multiplié les courses, mettant au supplice la défense de la "Tri". C’est lui qui offre le premier but à Neymar après avoir mis les Mexicains dans le vent d’une touche de balle. Willian monte en puissance et ça peut faire mal.

De son côté, Dries Mertens reste sur deux saisons pleines à Naples et était très attendu par les supporters des Diables rouges. L’ailier de poche a répondu présent dès le match d’ouverture, contre le Panama, inscrivant un superbe but d’une reprise de volée à l’instinct. Puis il a participé activement au carton des siens face la Tunisie (5-2), offrant notamment un but à Romelu Lukaku. On pensait Dries Mertens lancé à pleine vitesse dans cette Coupe du monde mais il a calé contre le Japon. Invisible, il a été remplacé à l’heure de jeu. Cinq minutes plus tard, les Belges entamaient leur folle remontée. Pas de quoi lui faire perdre sa place mais il doit retrouver son niveau de début de tournoi.

Gabriel Jesus vs Lukaku : avantage Belgique

Ils jouent au même poste, en purs avant-centres, mais font une Coupe du monde radicalement différente. Titularisé à la pointe de l’attaque brésilienne par le sélectionneur Tite, Gabriel Jesus n’a rien montré, ou presque, en quatre apparitions sur le terrain : aucun but et une seule passe décisive, pour Coutinho contre le Costa Rica. Sur le terrain, Gabriel Jesus est victime du jeu de la Seleção, qui passe principalement par les ailes et réduit les centres dans la surface à la portion congrue. Peu servi, l’attaquant de Manchester City n’a guère eu l’opportunité de se mettre en valeur.

Tout l’inverse de Romelu Lukaku. Au sortir d’une petite saison à Manchester United (16 buts en 34 matches), le numéro 9 des Diables rouges revit dans ce Mondial. Avec quatre réalisations (deux doublés contre le Panama et la Tunisie), il pointe à la deuxième place du classement des buteurs derrière Harry Kane. Réaliste devant le but et excellent dans le jeu balle au pied grâce à son physique imposant, il fait exactement ce que son sélectionneur, Roberto Martinez, attend de lui. Danger permanent dans la surface, il concentre les défenseurs et ouvre des espaces à Hazard et Mertens. On gage que son appétit de buts n’est pas rassasié…

Marcelo remis, Danilo forfait

Jusque-là, le plan de route s’est parfaitement exécuté pour la bande à Neymar. À l’image d’autres prétendants au titre mondial comme la France, son potentiel adversaire en demi-finale, la sélection brésilienne est montée en puissance en phase de poules, avant d’accélérer le tempo pour la phase à élimination directe.

« L’équipe a évolué depuis le premier match », s’est félicité Willian, l’un des rescapés du fiasco au Mondial brésilien de 2014. « Il y avait de la nervosité au premier match […] et nous avons progressé étape par étape. »

Le Mexique peut en témoigner. Après avoir vu un Neymar maladroit contre la Suisse (1-1), en larmes après le Costa Rica dans le temps additionnel (2-0), et peu en réussite contre la Serbie (2-0), les coéquipiers de Rafael Marquez ont été victimes autant de ses fulgurances balle au pied… que sa propension à se laisser facilement tomber.

« Défensivement, ils sont solides, ils gagnent leurs duels et offensivement, ils n’ont pas peur du un-contre-un, pas peur de l’action individuelle. Ils ont toujours une arme à utiliser pour débloquer la situation », a même salué Vincent Kompany, le patron de la défense belge. Mais tous les voyants ne sont pas au vert pour les Auriverde. Malgré le retour de leur capitaine Marcelo, remis d’une blessure au dos, le Brésil devra se passer de Danilo, touché aux ligaments de la cheville gauche et forfait pour le reste du Mondial...


Ouest-France / Europe 1 / MCN, via mediacongo.net
C’est vous qui le dites :
8415 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant Mondial 2018-Quarts de finale : France-Uruguay
left
Article précédent Christian Karembeu : «La France et le Brésil sortent du lot»

Les plus commentés

Afrique Insécurité dans l'Est de la RDC : Kagame exige à Tshisekedi de revenir sur ses propos d'attaquer le Rwanda avant de le rencontrer !

25.03.2024, 32 commentaires

Afrique La compromission de Luanda : Kinshasa reconnaît les FDLR, Kigali se frotte les mains

25.03.2024, 7 commentaires

Politique Agression rwandaise : « Un jour d’une manière ou d’une autre, tout ceci s’arrêtera » (Félix Tshisekedi)

26.03.2024, 7 commentaires

Afrique Pour Paul Kagame, l’armée sud-africaine ne devrait pas combattre le M23 « qui défend ses droits »

27.03.2024, 7 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance