Science & env.
L’assainissement de l’environnement à travers le pays préoccupe non seulement les gouvernements provinciaux, mais aussi le gouvernement central. Dans cette optique, le ministre de l’Environnement, Amy Ambatobe, a échangé le vendredi 6 juillet, avec une délégation de Cosco Enc, une entreprise privée sud-coréenne œuvrant dans le secteur environnemental. Conduite par le président de Cosco Enc, Kim Jongil, la délégation sud-coréenne est venue faire des propositions concrètes au ministre de l’Environnement quant aux problèmes d’assainissement tant dans la ville de Kinshasa que dans toute l’étendue de la République démocratique du Congo.
A l’issue de l’entretien, le chef de la délégation sud-coréenne a déclaré que Cosco Enc compte se déployer à travers la RDC dans l’assainissement d’eau, la réhabilitation des routes grâce à l’utilisation des nouvelles technologies. Une fois les autorisations obtenues, Cosco Enc prévoit entre autres la fabrication sur place des incinérateurs de déchets ménagers. Un projet qui rencontre l’assentiment du gouvernement de la RDC d’autant plus que le problème d’assainissement se pose de manière très sérieuse tant dans la capitale qu’à travers les provinces.
Pour sa part, le ministre de l’Environnement a promis de soumettre la proposition de ses interlocuteurs au gouvernement, avec possibilité d’être débattu au conseil des ministres. Amy Ambatobe a souhaité que les différents intervenants puissent travailler main dans la main dès les options seront levées. Plusieurs ministères seront donc invités à s’impliquer. Notamment le ministère de l’Industrie et celui des Infrastructures, travaux publics et infrastructures (ITPR).
Il faut noter que le problème d’assainissement en RDC un droit reconnu par la Constitution. Un meilleur assainissement du milieu constitue l’un des indicateurs de développement. « Toute personne a droit à un environnement sain et propice à son épanouissement intégral. Elle a le devoir de le défendre. L’Etat veille à la protection de l’environnement et à la santé des populations », dispose l’article 53.
Depuis plusieurs années, Kinshasa ainsi que plusieurs autres villes font face à des sérieux problèmes d’assainissement. L’insalubrité bat son plein. Les décharges sauvages jonchent toute la ville de Kinshasa, donnant ainsi le visage d’une des plus sales villes africaines. Les autorités urbaines et municipales censées remettre de l’ordre dans ce secteur vital se sentent parfois débordées et relèguent cette question au second plan.
Il y a quelques années, pour palier ce problème d’assainissement de la ville, la RDC avait signé un partenariat avec l’Union Européenne. Partenariat qui a abouti à la mise en place du Projet d’appui à la réhabilitation et l’assainissement urbain (PARAU). Lequel projet a permis d’évacuer par semaine, plus de 9.000 tonnes des déchets accumulés dans les stations de transfert érigées dans neuf des vingt-quatre communes de la capitale congolaise. Ce programme est arrivé à terme fin aout 2015. La relève devrait être assurée par le gouvernement provincial de Kinshasa.
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