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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Afrique

Constitution amendée, mandats illimités ou presque : en Afrique, toutes les astuces sont bonnes pour se maintenir au pouvoir

2018-07-30
30.07.2018
2018-07-30
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2018_actu/07-juillet/23-29/afrique-president-au-pouvoir-a-vie.jpg -

De gauche à droite, les Présidents Ali Bongo Ondimba du Gabon, Idriss Deby du Tchad, Theodoro Obiang Nguema de Guinée équatoriale, Denis Sassou Nguesso du Congo, Paul Biya du Cameroun, François Bozize de République centrafricaine posent pour une photo. (©

A l'instar du Comorien Azali Assoumani, de nombreux chefs d'Etat africains ont tenté de se maintenir au pouvoir en modifiant la Constitution.

Tentatives réussies

- ALGERIE : le Parlement a supprimé en novembre 2008 la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux en plébiscitant un projet de révision de la Constitution. Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, a été réélu en 2009 puis en 2014.

- BURUNDI : en avril 2015, la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, considérée par l'opposition comme contraire à la Constitution, a plongé le pays dans une grave crise, accompagnée de violences (au moins 1.200 morts). 

En mai dernier, les Burundais ont largement approuvé par référendum une réforme de la Constitution permettant à Pierre Nkurunziza de rester en poste jusqu'en 2034. Mais début juin, celui-ci a surpris en annonçant qu'il ne serait pas candidat à sa succession en 2020.

- CONGO : en octobre 2015, une nouvelle Constitution adoptée lors d'un référendum boycotté par une grande partie de l'opposition a fait sauter les deux verrous de la loi fondamentale qui interdisaient à Denis Sassou Nguesso de briguer un troisième mandat : la limite d'âge et celle du nombre de mandats. Il a été réélu en mars 2016.

- CAMEROUN : en avril 2008, l'Assemblée a adopté une révision constitutionnelle supprimant la limitation du nombre de mandats présidentiels. Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, a été réélu en octobre 2011. Il vient d'annoncer sa candidature à la présidentielle d'octobre pour un septième mandat consécutif.

- DJIBOUTI : en avril 2010, le Parlement, entièrement acquis à la cause d'Ismaël Omar Guelleh, a adopté une révision constitutionnelle supprimant toute limitation du nombre de mandats présidentiels. Au pouvoir depuis 1999, Omar Guelleh a pu briguer de nouveaux mandats en 2011, puis en 2016.

- GABON : en janvier 2018, le congrès a voté une nouvelle Constitution qui concentre tous les pouvoirs entre les mains du chef de l'Etat et lui permet d'avoir un mandat de sept ans renouvelable autant de fois qu’il le souhaite. Le président Ali Bongo Ondimba semble donc avoir réussi à faire passer une réforme constitutionnelle pourtant très critiquée par l'opposition.

- RWANDA : en décembre 2015, les Rwandais ont voté massivement en faveur d'une révision de la Constitution qui a permis à Paul Kagame de se présenter pour un nouveau mandat en 2017 et de potentiellement diriger le pays jusqu'en 2034. La révision a été sévèrement critiquée par les partenaires internationaux du Rwanda, Etats-Unis en tête.

- OUGANDA : une réforme de la Constitution a supprimé en juillet 2005 toute restriction sur le nombre de mandats pour le chef de l'Etat. En décembre 2017, le parlement avait supprimé la limite d’âge présidentielle de 75 ans ; modification entérinée il y a quelques jours par la Cour constitutionnelle. Une décision qui pourrait permettre au président Yoweri Museveni d’étendre son règne sur trois décennies de plus lui qui est déjà au pouvoir depuis 1986, a été réélu en 2006, 2011 et 2016.

- TCHAD : en juin 2005, une révision constitutionnelle adoptée lors d'un référendum controversé a supprimé la limitation à deux quinquennats présidentiels. Idriss Deby Itno, au pouvoir depuis 1990, a été réélu en 2006, 2011 et 2016.

- TOGO : en décembre 2002, un amendement à la Constitution a fait disparaître la limite de deux mandats présidentiels maximum, permettant à Gnassingbé Eyadéma, au pouvoir depuis 1967, de briguer un nouveau mandat en 2003.

En 2015, son fils, Faure Gnassingbé, qui lui avait succédé après son décès en 2005, a été réélu pour un troisième mandat.

- ZIMBABWE : une nouvelle Constitution massivement approuvée par référendum en mars 2013 a permis à Robert Mugabe de se porter candidat à la présidentielle, qu'il a remportée. Mais il a été contraint à la démission en novembre 2017, après 37 ans de règne à la tête du pays.

Tentatives avortées

- Au BURKINA FASO, la volonté de Blaise Compaoré de faire modifier la Constitution par le Parlement afin de pouvoir briguer un nouveau mandat après plus de 27 ans de pouvoir a été à l'origine du soulèvement populaire qui l'a contraint à l'exil, fin octobre 2014.

- En RDC, bien que le président Kabila ait toujours déclaré qu'il ne violerait pas la Constitution qui ne prévoit que 2 mandats. Depuis quelque temps, et cela après quelques débats sur l’idée d’un référendum, de voix dans la majorité en pouvoir s’élèvent pour déclarer l’éligibilité de Joseph Kabila au prochain scrutin en partant du principe qu’au terme de la révision constitutionnelle intervenue en 2011, le président a droit à un autre mandat. Cependant, selon les accords de la Saint sylvestre, signés entre partis de la majorité et de l’opposition il est stipulé que le maintien au pouvoir du président Kabila après l'expiration de son second et dernier mandat fin 2016 a comme corollaire le fait de ne plus se présenter à la présidentielle à venir.

- Au MALAWI, le Parlement s'est opposé en 2002 à ce que Bakili Muluzi brigue deux ans plus tard un troisième mandat, auquel l'opposition et les églises étaient totalement hostiles.

- Enfin, en ZAMBIE, Frederick Chiluba a vainement essayé en 2001 de changer la Constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat, mais a dû y renoncer sous les protestations de l'opinion.


AFP / MCP, via mediacongo.net
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KBJ-firma @N5IJJMI   Message  - Publié le 30.07.2018 à 11:50
Mes chers frères et sœurs Congolais; ce qui est vrai il n'appartient pas à l'homme de diriger un autre homme car personne ne peut lire dans le cœur d'un autre. Plutôt il a été donné à l'homme de diriger les animaux et prendre soins de la planète. toutes les fois que la nation juive se portait bien sur les plans: social, économique, sécuritaire, etc c'est juste lorsque le roi intronisé suivait scrupuleusement les lois de Dieu. Bref, aussi longtemps que nos dirigeants ne comprendront pas cela, ce sera déception sur déception. Que Dieu soit tout pour tout. Merci

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Joseph @CH3NH8Q   Message  - Publié le 30.07.2018 à 11:50
je presume que ceux-la qui sont entrain de dire qu'un troixieme mandat est possible, n'étais tous au ZAIRE en 1993-1994 lors du pillage a Kinshasa. C'est la que moi j'avais eu peur de congolais/zairois à l'époque. ils étaient determinés, au point où ils avaient pillé même les chien policiens de blancs. Même les chiens policiens je vous dit avaient peur du Congolais en colère. C'est nous même congolais qui permettons leur derrapage!Mais, je previens au tenors de la MP, qu'il se preparent à toutes les eventualités. Napoléon a était vaincu par le peuple à Watherleauh.

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fsgh @G11WEMP   Message  - Publié le 30.07.2018 à 10:19
Pourquoi poster un commentaire et eviter d'être identifier un jour? c'est la lâcheté

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Merlin Massamba Amba @Y7P79AW   Message  - Publié le 30.07.2018 à 09:14
ben je pense que Media Congo doit revoir sa politque en ce qui concerne la protection d'identitE des intervenants en ligne, mes amis soyons prudent avec nos commentaires en ligne car Media congo vient d'attribuer une IdentitE Electronique a tout commentaire postE et peut vous identifiez # Pona Congo

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Regal 230 @XSF8VQP   Message  - Publié le 30.07.2018 à 09:14
Monsieur LUALABA si nous faisons preuve de soin de langage des nos commentaires. C'est pas par des insultes que tu peux faire accepter des idées ,fondées soient-elles et là on sait juger déjà de on comportement quelle identité nous donnons du congolais. Changeons aussi de mentalités que KABILA a échoué de faire si non même le Super Homme congolais que nous souhaitons à la tête du pays ne sauras pas travailler et par honnêteté il ne pourra que démissionner.

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Merlin Massamba Amba @Y7P79AW   Message  - Publié le 30.07.2018 à 09:11
t

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Le sage @SD3Y66Q   Message  - Publié le 30.07.2018 à 08:55
Mediacongo, qu'est-ce que ce nouvel identifiant que vous nous attribuez? Moi Le Sage par exemple, suis devenu SD3Y66Q sans que je ne comprenne rien de ce code. Daignez éclairer notre lanterne SVP.

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Le sage @SD3Y66Q   Message  - Publié le 30.07.2018 à 08:52
La cause du sous-développement de l'Afrique se trouve dans la structure mentale des Africains. Arrêtons de chercher des boucs émissaires en occident alors que nos dirigeants sont les bourreaux de nos peuples et nous le savons bien. Nous ne méritons pas ce genre de classe politique inconsciente de ses responsabilités. Il faut une révolution de la mentalité et une nouvelle classe politique pour sortir de cette impasse. Kanambe doit apprendre de bons exemples comme le Sénégal, le Ghana, l'Afrique du Sud, le Botswana, la Zambie, etc. et non s'inspirer des fossoyeurs de leurs peuples sur la photo ci-haut.

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Trop c'est trop @HOZFXY9   Message  - Publié le 30.07.2018 à 08:50
cette aventure de changement de constitution là ne passera pas au Congo/kinshasa. le Congo n'est pas égal aux autres petits pays là, Kabila je te prie de préparer déjà tes valises pour quitter le palais de la nation

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PAPA WA ROMA 666 @UI11G4O   Message  - Publié le 30.07.2018 à 07:22
Ici c'est la RDC et non tous ces pays dont cet article vient de citer, la RDC est une terre sainte, KABILA ne sera pas et plus chef de l'état, celui qui doute verra et nous donnera raison, car si cet imposteur s'en tête, il verra comment les ZAIROIS se chauffent

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Lualaba @2JZPIHM   Message  - Publié le 30.07.2018 à 06:17
Kabila ose aussi suivre ces exemples comme ta richesse acquise sur notre sol t'a rendu très hautain, le peuple congolais ne laissera jamais ce Ruandais s'eterniser sur son sol, tu es d'abord peureux, timide de nature, c'est la cocaine que tu prend qui te soulage, il est grand temps de ne pas suivre les conseils d'Atundu et autres et plier tes bagages laisser le pouvoir à un vrai congolais.

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